On n'en parle jamais sur les réseaux rue mais la situation des photographes professionnels qui travaillent sur ce sujet est catastrophique.
La situation de la culture étant ce qu'elle est aujourd'hui, nous sommes les premiers touchés.
Et nous n'avons aucune roue de secours. Pas droit au chômage.
D'autant que nous subissons la concurrence déloyale de gens qui vivent de tout autre chose ( PDG d'une entreprise de pésage de précision par exemple) et qui se permettent de vendre leurs photos à des prix très bas juste pour pouvoir se revendiquer pro...
Mon collègue du Niger qui me rejoint tous les étés depuis 18 ans ne pourra pas venir cette année. Nous sommes vraiment dans la merde et au Niger la merde c'est la faim au ventre.
Je suis en colère. Mais debout avec toujours la même envie de vous photographier.*
Je profite de ce message pour annoncer que la Bibliothèque Nationale de France va faire l'acquisition de la totalité de notre fond photographique (30 ans de travail) pour son département Les Arts du Spectacle en 2017.
Jean-Pierre Estournet