Je me suis amusé à lire la fiche de poste pour la direction de Chalon....
- Je n'ai pas les compétences !
- Je n'ai pas envie de les acquérir !
J'adore ce festival, mais porter ça, non merci ! J'ai vu les photos de Pedro qui fait risette avec Audrey Azoulay, malheureusement, je ne sais pas faire ça aussi bien !
Mais que ceux qui s'en sentent l'envie et les compétences y aillent, il doit bien y en avoir quelques uns !
Alors, TU FERAIS QUOI TOI ?
Concernant Chalon :
- pas de IN, on réparti l'argent dévolu au IN entre toutes les compagnies sélectionnées dans le Off.
- Je récupère les cours, pour en faire des lieux de convivialités et récupérer l'argent des bars.
- Pas de spectacles dans des cours ou sous des chapiteaux, et pas d'entre sort non plus, que de la rue.
- Un espace d'accueil pour le off du off qui permette aux compagnies qui le souhaitent de faire des déambulations dans la grande rue sans passer de cercles en cercles de spectacles... Mener une réflexion avec les mancheurs pour améliorer la cohabitation.
- Rendre piéton le boulevard de la république et ses prolongements pour trouver de nouveaux espaces de jeux.
-Proposer bien plus de rencontres et de lieux de discussions, et pas dans le verger ou dans la chapelle, qui ferment complètement les discussions au public. Dans des cours, pourquoi pas ?
- Accueillir un bien plus grand nombre de compagnies internationales.
-Et il reste la question de la grande forme rassembleuse, nécessaire je pense, pourquoi pas faire une commande à une compagnie différente chaque années ?
Voilà, des propositions à la con, qui font que je ne cherche pas à diriger ce gros machin là, auquel je tiens par ailleurs beaucoup....
Sinon, ce que je fais et en quoi je crois, en ce moment, je crée du lien avec un village à côté de chez moi, en cherchant quelles propositions peuvent leur convenir, quels échanges on peut trouver ensemble, entre les envies du conseil municipal et mes envies, et je trouve cela très juste. Je n'investit pas un lieu, mais un village, affaire à suivre, mais à cet endroit là, je trouve une part de ma légitimité, dans la confiance et la complicité que demande cette forme d'implantation. Et je me rends compte que dans ce cadre-là je n'utilise jamais le vocable "art de la rue" parce que je le trouve trop réducteur et connoté...Moi qui pourtant d'habitude le défend becs et ongles...
Au plaisir de se croiser !
Bises
Mathurin