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Re: [rue] [listenationale] Y’a que d’ ça dont il faudrait parler


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  • Subject: Re: [rue] [listenationale] Y’a que d’ ça dont il faudrait parler
  • Date: Mon, 15 Feb 2021 12:22:39 +0100
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Franchement, Jean-Luc...

Comme un réflexe pavlovien bien huilé donnant la leçon, cet affichage pour la victimisation, le machiavélisme du pouvoir et son incompétence, les bons d’un côté, les méchants de l’autre, suivez mon regard. Qui valident un repli sur soi avec bonne conscience, et en ligne de mire le fantasme du Grand Jour, un jour… Tout en gardant sur l’autre versant, merci Jean-Luc, je partage, un propos positif sur les dernières médailles de chevalier des arts et des lettres.

C’est possible d’aller plus loin ?

Les arts de la rue ont des CNAREP, une FAI-AR, une cité des arts de la rue, des compagnies installées et reconnues, des scènes nationales qui jouent le jeu, des conseillers dédiés au ministère à Paris et dans ses DRAC, quantité de festivals, quand bien même le in y soit à quelques exceptions près nettement moins présent que le off, et j’estime depuis longtemps que c’est devenu un vrai problème. 

Que le verre soit à moitié plein, au quart plein, au dixième plein même, je préfère ce qui va vers le plein et l’ouverture et non l’inverse. J’ai un peu trop entendu les « On ne parle pas à »,« ils nous crachent à la gueule », « on nous aime pas »  et j’en passe, pour me retrouver pleinement là. Comme si les relations en bonne intelligence ne pouvaient s’arrêter qu'aux limites des arts de la rue. Si la ministre te reçoit, c’est juste pour faire joli et passer le temps ?

Que ce soit ardu, qu’il y ait de quoi le prendre mal bien des fois, oui. C’est le métier, pas plus facile ou difficile que bien d’autres, il faut parfois balayer un peu devant sa porte. Quand je lis des compte-rendus sur des réunions d’autres organismes avec le ministère, je n’en vois pas de « banané », pour reprendre l’_expression_.

Ça n’empêche pas une Tribune, et toutes actions pour un focus sur la profession. Mais de grâce, arrêtons de dire qu’on est « méprisé » et de prendre les autres pour des nuls. Ça n’aide vraiment pas.

Philippe Violanti

Le 14 févr. 2021 à 01:35, JL des Goulus < " class=""> > a écrit :

Franchement, Jacques, tu déconnes ou pas ??
Je l'ai déjà expliqué dans le mail précédent....
Nos principaux interlocuteurs sont les collectivités locales et la ministre le sait et nous le dit, râlant même sur les collectivités locales (ça mange pas de pain, c'est dans son bureau)....

Quand tu rencontres la Ministre, elle t'écoute poliment et puis comme elle n'y connait rien, elle a demandé des fiches aux gens d'en dessous. Les gens d'en dessous, ce sont les services, tributaires et suiveurs des décisions de la ministre. Mais comme la ministre débarque, que tout un chacun joue sa partition, protège son pré carré, et comme elle n'est pas bête, elle réalise à quel point "La Culture" ou "le monde de la culture" n'est qu'une _expression_ totalement surfaite, totalement imaginaire, et du coup, elle peut, tranquille, nager dans ce marigot.
Elle a besoin de renseignements ? Elle demande aux services, qui sont complètement stratifiés dans leur système hiérarchique, de lui pondre des fiches.
Dans ces services, nous n'avons pas d'allié.e.s
Nous sommes méprisés...
Nous avons un dernier rendez vous prochainement... Le 19 février prochain... pour essayer de trouver une solution.
S'il s'avère, comme c'est probable, que nous soyons encore bananés.... au lieu d'espérer des lendemains qui ne viendront pas ,
Est ce que ce monde des Arts de la rue avec toutes ses compagnies, toutes ses énergies, est prêt à se bouger le Cul, avec ses camions et artistes, pour converger pour une action d'éclat ?
Quant à ta rencontre avec une scène nationale.... Bin, je vois qui c'est... et, nous aussi, on en a rencontré une.... Bon, elles sont trois à nous considérer... et les trois directions partent cette année ou l'an prochain... Ce qui nous ramène à l'invention de l'eau chaude par les tenants du savoir ou du pouvoir culturel (cf. l'article sur Brossard)

Reste une solution pour faire parler de nous... Un coup d'éclat national, ou une Tribune dans un des quatre canards qui comptent encore. Pour cette Tribune, il faut des signatures de renom, une dizaine, ce serait déjà bien... et la tribune est gratoche, puisque que comme d'hab, on ne prête qu'aux riches.

Jluc (Fédé)



Le samedi 13 février 2021 à 18:38:01 UTC+1, Livchine < " class=""> > a écrit :


C’est pas moi qui écris 
C’est un metteur en scène suisse 

Je ne comprends pas pourquoi le ministère de la culture continue de parler comme si le théâtre est un machin parisien, et qu’il ignore totalement le mouvement des arts de la rue. 

Bien , sûr tout de que dit  Mathieu Brossard dans l’article ci dessous, nous l’avons déjà dit et nous pourrions le redire, 

J’étais sûr que les grandes institutions subventionnées allaient se tourner vers nous et interroger notre expertise. Nenni.

Hier nous avons avancé un petit pion avec une scène nationale,qui serait prête à organiser une réflexion entre ceux qui dirigent les bâtiments « théâtres » et les compagnies capables de jouer partout . 
Nous devons allier nos forces pour sauver le théâtre...


Publié le 12 février 2021, 18:00. Modifié le 13 février 2021, 17:36.

Écolo, il dessine le théâtre du futur en extérieur

Eint se tourner vers. LesaE mMathias Brossard | Photo: Diane Albasini
Ce témoignage est extrait de notre newsletter consacrée à la culture et ses enjeux Le Point fort Culture. C'est gratuit, inscrivez-vous!

À 31 ans, Mathias Brossard est l’une des figures montantes de la nouvelle génération de metteurs en scène en Suisse. Après avoir assisté les grands noms comme Denis Maillefer ou François Gremaud, l’ancien étudiant en théâtre à la Manufacture-Haute École des Arts de la Scène, multiplie les projets avec son collectif CCC (pour ensemble de Comédiennes et Comédiens à Ciel ouvert). Il travaille sur Les Rigoles, une pièce itinérante dans l’espace urbain coproduite par le Théâtre Les Halles à Sierre ou encore Platonov, une version immersive de Tchekhov jouée dans la forêt. Le Lausannois d’adoption participe également au séminaire «Imaginaires des futurs possibles» au Théâtre Vidy-Lausanne.

Le point commun de ses recherches artistiques? Un goût prononcé pour l’exploration «hors les murs». Ce n’est pas pour rien qu’il est aujourd’hui le nouvel artiste-associé du far° fabrique des arts vivants à Nyon. Le lieu culturel s’intéresse de près à ses excursions in situ, soit la création d’œuvres en fonction du lieu. Avec le festival vaudois, Mathias Brossard entame un compagnonnage de deux ans autour d’une recherche baptisée Topographique. «Dans le sillage de la crise environnementale et sanitaire, il questionne la manière de penser, de produire et diffuser le spectacle vivant. Entouré d’une équipe artistique, il souhaite générer une véritable écologie du spectacle», lit-on dans la newsletter de l’institution.

Un de ses objectifs? Travailler des projets avec de grandes distributions sans électricité. Pour lui, il est aussi essentiel d’alléger les infrastructures. «Ca ne fait pas sens de déplacer d’immenses gradins en ferraille au milieu de la forêt», souligne le metteur en scène. Il crée avec une conscience écologique accrue. Et pense un futur plus vert pour le théâtre.

Naturellement, il conceptualise des performances en plein air, comme son Platonov qui invite le public par ailleurs à camper sous les arbres. Des formes aujourd’hui qui se dessinent comme des réponses judicieuses face à la crise qui perdure. «On sait que scientifiquement, les taux de transmissions sont plus faibles dans les espaces ouverts mais cette thématique est absente des décisions politiques quand on aborde le retour des événements culturels», analyse-t-il, interloqué.

Jusqu’au-boutiste, Mathias Brossard veut pousser encore plus loin sa réflexion sur l’empreinte de son art dans l’environnement: «Après notre passage, comment ne laisser qu’une trace dans l’imaginaire plutôt que des traces physiques?». Avec le soutien du far°, le comédien pourra creuser la question en échangeant avec des spécialistes. «J’aimerais collaborer avec des ingénieurs forestiers pour que la forme s’adapte à l’environnement et pas l’inverse. Imaginez que ce soit possible de réaliser une pièce dans une réserve naturelle, sans l’abîmer!»

Est-ce que les projets in-situ s'inscrivent dans la durabilité alors qu’à la base, ils naissent pour un lieu d’origine? «Oui, ils peuvent tourner. Il suffit de se réapproprier un nouvel espace sans en faire une simple toile de fond.» Les œuvres peuvent ainsi se déplacer sur le long terme. «Chaque nouvel environnement devient alors co-créateur du spectacle au même titre que les interprètes et le texte», souligne encore Mathias Brossard.

En attendant de découvrir le résultat de ses productions avec le far°, sa création Les Rigoles, se donne à voir (si tout va bien) dès le 18 mai à Sierre, puis cet été à Nyon.





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