Mais enfin il ne s’agit pas de peur de mourir.
Avez vous simplement pensé qu’il pouvait s’agir de solidarité envers les plus fragiles ?
Et que c’est aussi être militant que de tenir compte de cette solidarité ?
Il y a pandémie dans la mesure où la société entière et toutes les classes d’âge sont touchées, dans le sens où tout le monde est susceptible de contracter et de transmettre le virus, qui ne sera en effet mortel que pour les plus vulnérables
d’entre nous. Mais dans une société solidaire, c’est eux qu’on protege. On ne pense pas à les isoler.
Amandine (Collectif les Matermittentes)
Le 19.02.2021 à 18:51, Nicolas SOLOY <
> a écrit :
Là où je partage les propos de Jean-Jacques, c'est qu'il y a un vrai choix du vocabulaire dans la stratégie gouvernementale.
Les termes de pandémie, distanciation sociale, gestes barrières, la métaphore guerrière que file l'équipe Macron depuis mars 2020, rien n'est laissé au hasard. Il y a une volonté de faire peur qui témoigne d'un désir de faire taire toute voix
contestataire. Qu'il s'agisse de Gilets Jaunes, de Zad ou du Covid, force est de constater que les actes gouvernementaux
vont dans le même sens.
De surcroît, les agences privées qui sont payées pour penser la gestion de crise, travaillent à l'international, d'où la grande similarité de terminologie et de mesures mises en place dans de nombreux pays.
Je pensais que cette stratégie gouvernementale était tellement évidente pour la plupart des militants que nous sommes dans le secteur des Arts de la Rue, que nos lectures de la gestion de crise seraient proches. Il n'en est rien. Et nous nous
livrons à des échanges fratricides, à mon plus grand désarroi.
Je m'explique cela par le fait que ce discours de peur, adossé à la réalité de la maladie, a poussé la majeure partie d'entre nous dans sa zone de survie. Notre peur irrationnelle de mourir prend le dessus et, sous couvert d'arguments rationnels,
nous défendons les mesures coercitives, et la lecture gouvernementale de la crise. Sans doute parce que nous avons besoin de sens pour survivre et que ce discours est le dernier commun qui nous reste.
Cependant, parmi nous, osons écouter les lanceurs d'alerte, les petites voix dissonnantes, mais discernantes. Non, nous ne sommes pas en présence d'une pandémie, non, cette maladie, même plus dangereuse que la grippe, n'est pas la fin du monde.
Faisons juste en sorte que cela soit la fin d'un monde, celui du néolibéralisme, qui nous divise pour régner, et qui détruit la planète, notre bien commun, pour le plus grand profit d'un tout petit nombre d'élus.
Vigilance
Bien à tou.te.s,
Nicolas Soloy
www.anthropologues.com
Le 19 févr. 2021 à 17:53, jean-jacques delfour <
> a écrit :
Je ne dis pas que la maladie n'existe pas. Je dis que ce n'est pas une pandémie et je ne suis pas le seul: Barbara Stiegler (dans La démocratie en pandémie, Gallimard, coll. Tract, 3.5 euros) qui cite Richard
Horton, rédacteur en chef de The Lancet, journal de médecine de renommée internationale.
Quant au rejet des statistiques ("détestables") au profit d'une attention aux personnes, je réponds ceci: les statistiques sont une approche de la réalité, elle synthétise des informations qui resteraient dispersées
donc inconnues; sans données statistiques, on ne saurait pas qu'une épidémie est en cours. Sans données rassemblées, synthétisées, on n'aurait pas de représentation du réel utile à l'action.
JJDelfour
Le ven. 19 févr. 2021 à 16:56, Xavier Montserrat <
">
> a écrit :
Bonjour à toutes et à tous,
Je ne suis pas d'accord avec la manière dont vous vous servez des statistiques pour argumenter votre attaque à la désastreuse gestion de la pandémie de votre président. Ce n'est pas parce que l'on a des gouvernants inutiles que la maladie n'existe pas. Elle
est bien réelle, et nos dirigeants profitent de cette crise pour mener à terme leurs politiques destructives.
Je trouve détestable que l'on parle plus de chiffres et de pourcentages que de personnes pour analyser les méfaits de cette pandémie.
Même si la mortalité due à la COVID est moindre chez les personnes de certaines plages d'âge, cette maladie est persistante chez les enfants et les adolescents.
Je vous invite à lire ces articles. Vous m’excuserez, ils sont en catalan.
- les enfants peuvent eux aussi avoir la COVID persistante :
https://www.vilaweb.cat/noticies/nens-covid-19-persistent-can-ruti/
- les symptômes de la COVID persistante :
https://www.vilaweb.cat/noticies/simptomes-covid-persistent/
- la création de la première unité de covid persistante pédiatrique en Catalogne :
http://www.hospitalgermanstrias.cat/noticia?noticia=228161
Fins aviat
Xavier Montserrat
Països Catalans - 27.996 morts
envoyé :
19 février 2021 à 15:29
de :
jean-jacques delfour <
" target="_blank">
>
à :
rue <
" target="_blank">
>
objet :
[rue] Qui meurt de la COVID-19 ?
L’Institut National des Études Démographiques publie chaque
semaine des statistiques des décès liés à la covid-19.
Au 4 février 2021, 81.6 % des morts de la covid ont
plus de 70 ans. 59.2 des morts
de la covid ont
plus de 80 ans. 6.5 % des morts de la covid ont
de 20 ans à 59 ans (dont 4.6 % pour les 50-59 ans).
Chez celles et ceux qui ont moins de 20 ans : zéro mort.
Si la notion de pandémie signifie une maladie qui
touche toutes les catégories de populations (pan=tout, démos=peuple), alors la covid n’est
rien d’autre qu’une épidémie, certes grave, mais ce n’est pas une pandémie.
Cette première conséquence (erreur première devenue
mensonge) en entraîne une foule d’autres.
De telle sorte que la politique sanitaire globale
de Macron perd sa justification. On peut faire diverses hypothèses quant aux groupes de causes qui orientent cette politique parmi lesquelles la santé joué un rôle marginal.
JJDELFOUR
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