Bonjour,
Merci de me désinscrire de cette liste.
Cher Jean-Jacques, On ne soupçonne pas le pouvoir de l’endoctrinement d’en
venir à se mentir à soi-même, du fanatisme à s’en crever les yeux. Ce recadrage sur la notion de patriarcat permet à
présent de comprendre pourquoi le moins militant peut l’utiliser pour lui faire
dire tout ce qui lui passe par la tête. Votre définition de l‘idéologie, c’est de la
précipitation. Une confusion avec celle de la rhétorique. Une provocation !
Par définition, l’ignorant est un con ! Ce qui relève de « l’autre »
est un camouflet en guise de sujet. Le prétexte pour un jeu de rôles, la
confortable posture victimaire, et celle du Prince Charming. On doit le distingo sciences dures / sciences
humaines à l’épistémologie ; pas au patriarcat. Laisser supposer que Karl
Popper est un naïf est confondant. Par ailleurs, la sociologie est intimement
de gauche. Feindre de l’ignorer est au-delà de la naïveté. Vous me précédez et je vous retiens. Sainte Héritier,
une perle, au même reflet de Bourdieu, ont le droit et le devoir d’être
interrogés. En qualité d’idéologues, mais de scientifiques à fortiori.
L’endroit même de la controverse qui confère à la théorie la qualité de
« raison scientifique », d’où ils puisent leur légitimité (et
accessoirement reconnaissance, crédit, carrière). ça semblait faire consensus,
jusqu’à ce qu’en sociologie, on entende que la critique est une odieuse
injonction sociale. La base du projet : la déconstruction. Le
nierez-vous ? Non pas qu’il faille s’affranchir de la critique, mais au
contraire qu’elle servirait à justifier et légitimer le délire. On venait de
réinventer la connerie en roue libre. Le Graal ! La porte ouverte à toutes
les fenêtres. Une avalanche de bobards et d’injonctions paradoxales
patentées ! La reconnaissance universitaire reléguée à celle du secteur
culturel. L’organisation sociale déconstruite par une élite qui ne connaît du
monde que la rue de la soif. Dès lors, les adeptes, pour se donner bonne
conscience, s’improvisent en milice de combat politique d’une impérieuse
mission à scruter en toutes matières tout ce qu’ils peuvent interpréter de
travers, pour jouir d’être les premiers à s’offusquer et de s’insurger en chœur
afin d’intimer moraline, bêtise, censure, procès populaires… Quand est-ce qu’on
allume les lanternes ? Quand une personne tente de t’expliquer que le
phallus c’est toxique, comment l’encourager à consulter tout en restant
bienveillant et inclusif ? Est-il nécessairement utile d’engager une
conversation politique ? Peut-on comprendre, sans étude sociologique, qu’elle
se dirige favorablement au-devant d’une injonction sociale. Maintenant tu la
boucles et tu files à la cuisine ! Quand ouin-ouin revient pour t’expliquer que
maintenant on va imposer la parité et la non-mixité. Faut être sacrément con
pour continuer à se demander si c’est une caméra cachée ! On n’ose même plus les envoyer à la bibliothèque.
Faut regarder les rentrées « littéraires » féministes ou les conseils
de lecture de l’été. C’est le concours de victimes ! L’amicale des paranoïaques ! C’est au premier qui trouvera la nouvelle corde à pendre à son cou. Toujours se
faire accompagner avant d’ouvrir un bouquin à l’écriture inclusive. Que du
vaginocentrisme à la sauce misandre, un sexe fendu à la place du crâne ! La
radicalité en sucre d’orge. Le défilé de sociopathes. La cage aux phobes. Et ça manque d’égérie nous dit-on !?! Ils viendront t’expliquer la non binéarité en mode
binaire, la libération de la parole et la censure culturelle. Et que ce serait chouette si tu te renseignais sur la vasectomie. Ce truc est une farce !!! On ne peut plus se retourner sans mettre les deux
pieds dedans ! Y en a absolument partout ! Une cochonnerie aussi
fielleuse qu’un MST. L’idéologie des mille paradoxes. L’inintelligence
collective à coups de terrorisme pseudo-scientifique et de propagande politique. Le progrèpulisme à la solde du popugressisme, où chacun
devient le KKK de l’autre. La fabrique des crétins. Le délire Orwellien ! Une fois qu’on a pété le manche, sommes-nous vraiment
obligés de larguer la boussole ? ---
Frédéric Roucheray Il est passé par ici Bonsoir L’opposition idéologique / scientifique est naïve. L’idéologie c’est le discours de l’autre qu’on peut disqualifier. C’est toujours l’autre qui est un con ignorant. La foi dans la science permet de censurer sans en avoir l’air toutes celles et ceux qui explorent la réalité sans réciter les théories savantes. Vous auriez pu évoquer la Valence différentielle des sexes de Françoise Héritier. Son pouvoir explicatif est bien faible. La notion de patriarcat, en cours de construction, n’est ni complotiste ni purement idéologique. Elle sert d’outil et d’hypothèse. Jean-Jacques Delfour Oups ! mon mail précédent est parti trop vite ! Ces infos, tu ne les trouveras pas dans Le Monde, Libé ou France
inCulture, tous rompus à l’œuvre d’endoctrinement de l’église bourgeoise Beauvoirienne.
Plutôt que de réciter le bréviaire, il est temps de creuser et de s’informer. La
gauche a une sérieuse épine dans le pied !! L’acception mondaine de « patriarcat »
est déjà suffisamment déconnante pour la réduire maintenant à des considérations
pseudo scientifique de culture du viol. Avec leur slogan, un mot d’ordre se répand jusqu’aux moins
militants : « Je te crois ». Qu’on se le dise, « croire »
est l’antonyme de « savoir ». Et pour savoir, il faut creuser... Affirmer : « tous les hommes ne sont pas des
violeurs, mais tous les violeurs sont des hommes » c’est aussi stupide et
abject de dire : « toutes les femmes ne sont pas des putes, mais
toutes les putes sont des femmes », à moins qu’on ne souffre de l’entendre... Il est passé par iciBonjour Vous écrivez « il m'est impossible de prendre un quelconque plaisir à devoir culpabiliser de mon état patriarcal ». Je réponds ceci. Être soumis à l’ordre patriarcal, c’est pour l’homme jouir de privilèges sociaux, c’est être sujet, par rapport auquel les femmes sont objets, assignées à la reproduction et au plaisir exclusif des hommes. La clef de voûte du patriarcat est l’affirmation de la légitimité du viol. Pour que les femmes obéissent aux injonctions qui les déterminent au service sexuel, ménager, etc, il faut régulièrement l’intimider, par la violence publique. Toutes les femmes ont peur d’être violées grâce au viol réel de quelques unes. Tous les hommes jouissent du patriarcat grâce à l’existence de quelques violeurs. Il s’agit là d’un effet de structure. Je (homme) n’ai pas besoin de violer moi-même pour profiter des privilèges du patriarcat. C’est pourquoi il n’y a pas de neutralité possible dans cette affaire. Si l’on est pas contre le patriarcat, on est pour le « droit de viol » - qu’on le sache ou non, que l’on n’en ait conscience ou pas. Je peux dénoncer verbalement le scandale du viol, de bonne foi, tout en agissant concrètement au sein de la société patriarcale comme un poisson dans l’eau.
Jean-Jacques Delfour
Sandrine, (notes de lecture :) "ils se mettent à plusieurs pour le
défendre" (patriarcat) / "propos sexistes" / "les racisé.e.s...
des arts de la rue" / "ces messieurs qui ne seraient pas alliés
d'une cause anti-capitaliste et féministe" / "un.e
programmateurice" / "On essaye l'indifférence pour faire
disparaître la bêtise" / je sais, Sandrine, le "cherry picking" est une manœuvre
fallacieuse, mais si je te réponds, c'est que fallacieux, je le
suis, forcément, puisque je suis un mec. pistes de réflexion diverses :
c'est quoi l'_expression_, déjà ? ah oui : pousser des cris
d'orfraie. "Hurler, pousser des cris stridents, dans une situation
de surprise et d'effroi, _expression_
du XVIe siècle. (Figuré) Protester avec véhémence et
disproportion".
orfraie : catégorie de rapace diurne,
mot féminin. Rapace, Féminin, comme par hasard !
Hashtag féminismeanticapitaliste :
est-ce que l'écriture inclusive est écologique ? Y a t'il une
version "orale", un "parler inclusif" dans les spectacles
féminins/féministes ?
Si Blanche Gardin faisait "de la rue"
(outre son soutien à la fondation Abbé Pierre !) pour un "solo
féminin", est-ce que tu ne risquerais pas de prendre cher, toi et
ta cause ?
Je dois avouer que je nourrissais une
superbe indifférence au fait que des spectacles puissent être
écrit/joués par des femmes, pourquoi pas des "femmes solo".
Indifférent, je ne puis plus : te lire
m'a surtout envie de fuir, a priori. Ne m'en veux pas, essaie
d'appréhender le fait qu'en tant que spectateur mâle,
éventuellement accompagné de ma chérie qui partage ce que j'en
pense, il m'est impossible de prendre un quelconque plaisir à
devoir culpabiliser de mon état patriarcal. Ou alors c'est un
nouveau genre de spectacle auquel je ne suis point préparé, ou
alors c'est un spectacle pour une catégorie de personnes bien
ciblée.
Ce qui me rappelle une scène de
Problemos ! (j'ai adoré ce film raté-mieux, comme dirait Jacques ;
je suppose que c'est éliminatoire à tes yeux)
Et je me demande jusqu'où ira cette
haine habillée de mots et à quelle profondeur on enterrera toute
tentative de réconciliation.
Je ne puis t'embrasser, Sandrine, ce
serait machiste.
Raymond Gabriel, ton réac à jamais.
Regarde humaine, tu mords le patriarcat et ils se mettent à
plusieurs pour le défendre.
Regarde humain, tu mords le féminisme et ielles se
mettent à plusieurs pour défendre l'humanisme. Celui qui
n'appartient pas qu'aux hommes.
Et les yeux dans les yeux, l'humanisme qui n'est pas
celui du patriarcat grandit.
Cette liste m'enchante de son vivant ! Joies, peines,
colères, sincérité et mauvaise foi... Que d'humanité s'y
bouscule. Patriarcat et féminisme s'y confrontent. Ancien
monde et présent s'y côtoient, se lisant, sans vraiment
échanger la plupart du temps. Petites annonces, coups de
gueule, exercices de style, messages de bienvenue ou d'au
revoir aux plus connu.e.s du secteur ou aux prises de
nouvelles directions...
Nous interprétons ce que nous lisons de notre endroit
situé, alors pour monsieur Larderet, cela ne vous déplaise,
le féminisme a toute sa place dans nos échanges lorsque
l'une d'entre nous se sent heurtée et qu'elle est attaquée
de s'être exprimée ! Je lis depuis 4 ans maintenant, des tas
de points de vue d'une poignée d'hommes, leur opinion, leur
jugement, leurs émotions, leur poésie parfois, je ne hurle
pas à l'absurde et au n'importe quoi ! On essaye
l'indifférence pour faire disparaître la bêtise, mais force
est de constater que seule l'éducation, l'information,
peuvent y faire quelque chose. Si vous pouviez vous
autonomiser sur la question féministe et répondre vous-même
à votre dernière question, vous résoudriez une grande partie
de la problématique que vous soulevez ;)
Notre secteur est mis à mal, tout comme notre humanité,
de ne pas vouloir remettre en question la réalité de ces
comportements, propos sexistes, intégrés, normalisés. Alors
oui, exprimons nous plus à cet endroit et partout ailleurs,
nous les femmes, les prolots,.
#défoncelepatriarcatlecapitalismesuivra
J'ai pour ma part lu cet article de monsieur Lichvine les
racisé.e.s... des arts de la rue, rue que nous occupons
courageusement depuis tout aussi longtemps que les autres.
Et pour ces messieurs qui ne seraient pas alliés d'une cause
anti-capitaliste et féministe, qui n'auraient pas compris
que la moitié de l'humanité n'est pas à con-sidérer mais
bien à respecter, ils peuvent commencer par changer
d'habitudes et apprendre à se taire pour entendre une autre
voi(e)x que la leur. J'ai porté un regard semblable sur
Chalon à ce moment-là. J'étais dans la poussière de Chabas
et de l'absence d'ombre à préparer dans un de mes métiers
sans statut existant, pour accueillir plus de mille
personnes chaque soir.
J'adore le travail proposé par L'île de la tortue et la
pertinence de travailler avec des personnes qu'on ne croise
presque jamais dans nos publics (excepté dans les actions de
médiation). Faire avec l'autre, amateur et professionnel,
cellui qu'on entend moins, jamais ou peu, me paraît malin
pour partager ce monde et ses pouvoirs.
Une de mes rares expériences de public vraiment mélangé
fût au parc Bachelard de Grenoble pendant Merci Bonsoir de
Mix'Art où le festival se passe sur le lieu de détente des
familles de la cité grenobloise, les mamans et les enfants
(en premier lieu)
finissent par venir jeter un oeil à nos propositions de
blancs lettrés et y ramener le reste de la famille, il y a
eu aussi le Festival des Sauvages aux Pradettes à Toulouse
porté par notre compagnie qui m'a permis de revivre une
diversité sociale réelle. Oui, il y a parfois des
déambulations, comme à Chalon qui finissent en feu
d'artifice à 2h du matin au pied d'une cité, qui
m'interrogent sur ce que nous vivons vraiment à ce moment-là
"ensemble".
Je partageais également le regard de monsieur Lichvine
sur la non distinction du off et du in, sur le bordel pour
un.e programmateurice d'organiser son marathon, sur le coût
du programme pour un public fauché...
Et concernant Avignon, que direz-vous monsieur Lichvine
que nous retournions prendre la rue plutôt que de demander
la permission aux élites du ThéÂtre ou d'attendre qu'ils se
sensibilisent à notre démarche... Le boeuf n'écoute pas le
hanneton. Un de mes amis, n'était pas là-bas pour "teaser",
il n'a pas loué de salle et risqué de s'endetter sur mille
ans, il n'a pas fait de flys, de jingles, d'invitations, de
budget prévisionnel, de com' sur les réseaux... Il a juste
œuvré en poète qu'il est. Il a donc écrit des poèmes et joué
tous les jours, enchantant les passants et remplissant son
chapeau... Ça nous dit quelque chose non ?
Concernant les solos de femmes, monsieur Lichvine peut
bien, à mon sens, ne pas aimer ça 😂 (dans notre compagnie
il n'y a (presque) que ça ! Peut-être parce que pour se
faire une place dans ce monde messieurs, il faut être
meilleure que vous et capable de tout faire de A à Z bardées
de compétences !) Le jeu qu'on apprend toutes petites pour
ne pas se faire bouffer, c'est de faire comme vous
(l'imitation est survie...) : ne pas pleurer, ne pas montrer
nos émotions et poser nos couilles sur la table. Ceci
explique cela de cette déferlante de solos féminins non ? Ah
oui, on pleure, on exprime nos émotions, on raconte nos
maux, on joue... On ne fait pas tout à fait pareil c'est
vrai... Nous sommes obligées de faire mieux. Je n'ai en
majorité que des références culturelles et politiques de
solos/héros/auteurs/artistes/élus/groupes... masculins de la
fin des années 70 (où je suis née) à 2010...
Personnellement, je vais rarement voir les propositions
circassiennes et je n'ai pour autant, aucun mépris pour ce
travail. Alors, je n'ai pas présumé que c'était du mépris
mais un manque d'appétit pour la chose... Tout comme je n'ai
plus d'appétit pour l'instant, pour ce que beaucoup d'hommes
racontent, car j'ai besoin de reconnaître et de transcender
ma part d'humanité qui occupe la moitié du globe, qui n'a
pas écrit l'histoire et donc, qui a trop peu de figures
gratifiantes auxquelles se raccrocher.
Merci infiniment à emmanuelle, aux allié.e.s de la
liberté de parole de toustes de s'être positionné.e.s, je
suis émue de lire ici pour une fois des paroles de mes
semblables qui ne manquent pas d'avoir un regard sur le
monde qui a toute sa place dans nos métiers et qui n'a pas
besoin d'être adoubé. Souvent mes copines de la rue me
disent, "je lis mais je laisse passer ça me fatigue" ou
"j'ai peur de me griller". Je les comprends, je le fais
aussi. Mais finalement, qui nous empêche d'occuper ce fil
autrement, librement en ne se souciant pas d'être
"grillé.e.s" ou de ne pas être d'accord ? Il me semble que
ceux qu'on lit souvent ne se posent pas la question, et je
pense que j'ai tort de m'en poser trop, trop souvent,
surtout concernant ma légitimité à être et à penser.
Bisous comme on dit chez nous,
Sandrine
(tenter de
détendre l’atmosphère…)
— Hé, t’en penses quoi toi, de la liste
rue ?
— Ha bha ça je peux te dire que c’est de la
merde.
— Ben ouais t’es abonné depuis combien de
temps ?
— 15 ans.
— …
— Mais tu vois c’est relou, parce que y’a
des gens qui s’expriment, et direct, t’en as d’autres
qui disent le contraire de ce qu’ils s’exprimaient.
— Ouais, mais ils s’expriment aussi, du
coup, non ?
— Ben non, quand tu t’exprimes pour
t’exprimer contre c’est quand même pas pareil parce que
t’empêches l’autre de s’exprimer.
— Tu m’étonnes.
— Vaudrait mieux qu’on laisse les gens
s’exprimer sans s’exprimer contre, comme ça, les gens
pourraient tous s’exprimer de ce qu’ils pensent.
— Rha les connards.
— Ouais, et en plus c’est quand même bien de
s’exprimer, et t’as ceux qui s’expriment tout le temps,
c’est bon, quoi.
— Mais ils s’expriment donc c’est bien ?
— Oui, mais si tu t’exprimes pas beaucoup,
alors t’as l’avantage, faut qu’on t’écoute plus.
— …
— T’es con, toi….
— Mais si il faut que ceux qui s’expriment
moins s’expriment plus, si ils s’expriment plus, il
faudra qu’ils s’expriment moins ?
— Exactement.
— Et du coup tu t’exprimes souvent toi ?
— Jamais.
— Ha bha ouais tu m’étonnes. Bien joué.
Bonjour, moi non plus j écris
jamais, mais je remarque y a que des mecs qui
défendent les mecs et les meufs qui comprennent
les meufs, qu elle tristesse. Bilan les mecs se
défendent et les meufs se comprennent 😜, à part
Olivier de jamais trop d art, big up to you on ne
se connaît pas mais du coup je suis encore plus
heureux d être ds vot cour à Aurillac... Revenons
à nos moutons rebelle. J aime bien en général les
coups de gueule du patriarche livchine, celui sur
pypy un régal, mais celui sur chalon, je l ai
trouvé un peu raide par endroit, visiblement je
suis pas seul. J allais m en taper le coquillard
comme d hab, mais comme Emmanuelle, que je connais
pas non plus (dsl je connais personne, shame on
my), se fait corriger, je suis choqué. Emmanuelle
a réagit et j ai bien aimé son commentaire, parce
que C est sa parole et personne n a le droit de
lui réclamer de faire autrement, ou (pire) de se
faire plus rare, sinon alors le principe de cette
liste est mort.
Non, monseigneur livchine n est
pas machiste mais ces propos peuvent l être,
tout comme ils peuvent avoir des relents
colonialiste, ou mysogine( même si il ne l est
pas, on l' aura compris puisque certains
aficionados vent debout nous le chantent en
Chœur).
Au fond, je pense juste que votre
postulat de fondateur cher Jacques (que je ne
connaîs pas... Décidément...🙃), vous place en
privilégier... C est marrant, je pense que vous
avez combattu les privilège toutes votre vie...
Pour faire du commun, de l humain, du honnête et
là, bin, moi aussi, ce coup ci, je vous ai
trouvé plus étroit que d ordinaire.
Je trouve donc qu Emmanuelle doit
et plein d autre inconnu. e. s d ailleurs,
doivent s exprimer plus souvent, pour secouer
nos machines à decerveller, n'en déplaise à
certains.
Je serai bien mal aviser de faire
la leçon car moi aussi, j ai du mâle à
reconnaître mes privilèges, mais, je m y essaye,
j échoue et j essaye encore... Bonne dure lutte
a toustes. Et surtout ❤️
Alex bordier, clown en duo parfois
, et solo d homme, entre autres conneries.
Bises
Hello la
rue dans les brancards,
Je n’ai pas eu la même lecture
qu’Emmanuelle de mail de Jacques, mais son
ressenti porte des questions intéressantes
dont on pourrait enfin discuter dans nos
troquets de festival (que c’est bon cet
été de les retrouver…)
Par contre, même si j’ai toujours eu
beaucoup de goût pour sa prose et l’humain
qu’est Jacques, j’ai parfois un peu grincé
des dents sur le fait qu’il avait toujours
une belle remarque à me faire sur ma robe
ou mon physique mais rien sur les choses
que je pouvais entreprendre, étant
toujours perçue comme le bras gauche ou
droit, rarement le cerveau ou le
co-cerveau….
Des gens comme Chou l’on noté et me
l’on même soufflé dans les
voiles…Revigorant ...
Bises de Vaour où je me suis régalée à
la découverte d'Hiboux des 3 points !
———————————————
*Agence
Nationale de
Psychanalyse Urbaine
**Site
d’Explorations en
Architecture(s)
Coucou Emmanuelle,
Voilà la preuve en image de
pourquoi je n'ai pas pris le
temps d'écrire une réponse à ce
premier mail de Jacques, même s'
il m'a touché aux mêmes endroits
que toi. Je suis moi aussi
femme, issue de minorité .
Je n'ai malheureusement plus
cette énergie, je n'arrive plus
à me battre face à tant de
combats, nos espaces de jeux et
de création, discussions,
travail ne sont pas sûrs, ils ne
le saurons jamais. Je me suis
fait à l'idée il y a bien
longtemps, alors je m'entoure
des gens qui me mettent en
confiance, et utilise ce genre
de liste à des fins uniquement
professionnelle, voilà ma
solution.
Dernière chose et là tu
m'arrête si je me trompe , mais
Chtou oh toi grand défenseur de
la morale et du libre parler,
Emmanuelle n'a jamais dit que
Jacques était machiste, misogyne
et colonialiste. Elle a dit que
son mail tenait des propos
machistes, misogynes et
colonialistes. Qu'il faut
peut-être faire attention à sa
prose, là est la différence.
tant qu'à toi Pascal le grand
Réac', si je comprends bien,
pour toi jacques aurait
totalement le droit d'exprimer
sont ressentie sur ce qu'il as
vécu, et c'est complètement ok
tu ne trouve rien a redire, mais
par contre dès que c'est une
meuf qui exprime comment elle a
reçu ce mail, à juste titre car
elle est un peu concernée, ah
ben la non non c'est une
feministe encore la pour nous
émasculé,je suis la seule à voir
le problème? ou c'est bon t'as
compris là où je voulais en
venir .
Aller sur ce, je vous
souhaite une excellente journée
`
Bisous.
Coucou Emmanuelle,
Voilà la preuve en image
de pourquoi je n'ai pas pris
le temps d'écrire une
réponse à ce premier mail de
Jacques, même s' il m'a
touché aux mêmes endroits
que toi. Je suis moi aussi
femme, issue de minorité .
Je n'ai malheureusement
plus cette énergie, je
n'arrive plus à me battre
face à tant de combats, nos
espaces de jeux et de
création, discussions,
travail ne sont pas sûrs,
ils ne le saurons jamais. Je
me suis fait à l'idée il y a
bien longtemps, alors je
m'entoure des gens qui me
mettent en confiance, et
utilise ce genre de liste à
des fins uniquement
professionnelle, voilà ma
solution.
Dernière chose et là tu
m'arrête si je me trompe ,
mais Chtou oh toi grand
défenseur de la morale et du
libre parler, Emmanuelle n'a
jamais dit que Jacques était
machiste, misogyne et
colonialiste. Elle a dit que
son mail tenait des propos
machistes, misogynes et
colonialistes. Qu'il faut
peut-être faire attention à
sa prose, là est la
différence.
tant qu'à toi Pascal le
grand Réac', si je comprends
bien, pour toi jacques
aurait totalement le droit
d'exprimer sont ressentie
sur ce qu'il as vécu, et
c'est complètement ok tu ne
trouve rien a redire, mais
par contre dès que c'est une
meuf qui exprime comment
elle a reçu ce mail, à juste
titre car elle est un peu
concernée, ah ben la non non
c'est une feministe encore
la pour nous émasculé,je
suis la seule à voir le
problème? ou c'est bon t'as
compris là où je voulais en
venir .
Aller sur ce, je vous
souhaite une excellente
journée `
Bisous.
J'allais
intervenir,
justement. Pascal a
résumé mes pensées.
100 % d'accord avec
Chtou.
Je suis une vieille
femme. MamieErika sur
la liste depuis....
Yffic le sait
Tiens
je vais foutre un
peu la merde , ca
faisait longtemps.
Je suis 100%
d'accord avec Chtou
la police politique
féminine commence à
me péter les
couilles grave.
C'est peut être
d'ailleurs le but ?
Le
post de Madame
Sindraye que je ne
connais pas c'est
du grand n'importe
quoi. Le fait de
narrer les choses
comme elles sont
et ont été vécues
par Jacques ne
sont ni du
machisme ni
misogyne ni
raciste ni du
néo-colonialisme
comme elle le
prétend .
Je pense que ce
genre de mail ne
sert qu'à
attiser la haine
des hommes au
profit de qui de
quoi cela reste un
mystère pour moi.
J'apprécierais
d'avoir quelques
éclaircissements
sur les
motivations de son
post et son but
avoué.
Pascal
Larderet le réac
de service
Bonjour,
Dire
que Jacques
est machiste,
misogyne et
colonialiste,
c’est tout de
même bien mal
le connaître.
Mal
connaître ses
choix, son
parcours.
Il
faudrait
peut-être
plutôt
réinterroger
cet appétit à
voir le mal là
où il n’est
pas.
À
le voir
partout, on
combat son
propre camp.
J’ai
fréquenté pas
mal de vieux
hommes blancs,
pas mal de
vieilles
femmes
blanches
aussi, qui ont
fait notre
mouvement.
Ils
et elles ont
trouvé dans
les années
70/80 un élan
de liberté
qu’on peut
trouver encore
inspirant,
bien que le
présent reste
la période la
plus
passionnante à
vivre.
Même
si, comme
partout, il y
a très
malheureusement
des
exceptions,
l’immense
majorité
d’entre eux me
semble
profondément
humaniste.
cela
fait plusieurs
semaines que
je m'interroge
sur les
destinataires
de cette liste
rue à laquelle
je suis
abonnée depuis
de nombreuses
années.
J'avais
l'espoir
qu'une femme
ou que
quelqu'un
issue(e) de ´
la diversité ´
réponde enfin.
Rien. Je suis
les deux. Je
me permets
d'intervenir
même si on
n'interpelle
pas les
soit-disant
papes, les
hommes blancs
âgés et qui
ont
la réputation
d'avoir
participé à
l'empire
culturel
français des
années 70/80 !
Et
pourtant...
Pourtant,
le mail
ci-dessous me
dérange sur
plusieurs
sujets,
notamment La
vision de la
diversité. Si
je résume, ce
ne sont que
les femmes en
boubou ou
voilées, les
mères de
famille...
2nd
fait étonnant,
elles
s'intéressent
à la culture
? Ah bon ouf
rassurant !
elles sont
amateurs dans
le choeur d'un
spectacle.
Donc les
femmes issues
de la
diversité ne
peuvent avoir
de vrais rôles
en tant
qu'interprètes.
On n'ose même
pas imaginer
qu'elles
puissent être
créatrices...
Je pensais que
ce type
d'écrit était
réac,
passéiste,
ringard, mais
il est aussi
machiste,
misogyne,
réveillant de
bonnes visions
colonialistes...
Où
est
l'humaniste de
la rue, quand
on précise
'les solos de
femmes ne sont
pas ma
priorité' ?
Il
faut
réinterroger
la nature même
des billets
d'humeur sur
cette liste
pour en garder
la probité
intellectuelle,
et la
pertinence
politique...
Et s'accorder
du temps pour
marquer son
profond
désaccord, à
avoir le
courage de
détrôner les
soit-disant
marqueurs
identitaires
de la rue...
et tous ceux
qui sous
prétexte du
´c'était mieux
avant' en
arrivent à
nous faire
largement
préférer le
présent et
l'avenir aussi
fragile
soit-il. Nous
sommes en 2022
et
heureusement.
D’emblée je le dis, je ne suis pas un
spectateur
normal,
J’ai une compagnie qui a quasiment 54 ans
d’âge, donc ça
fait quasiment
soixante ans
que je vais au
théâtre, alors
faut bien
comprendre
qu’avant que
j’apprécie
quoique ce
soit, il faut
vraiment un
ingrédient
spécial,
nouveau, une
singularité,
un étonnement
Les spectacles sympas ne m’intéressent pas du
tout, les
spectacles où
tu passes un
bon moment non
plus,
Les solos de femmes, les seuls en scène, les
duos de clowns
ne sont pas ma
priorité.
Et puis je ne fréquente pas que la rue,
j’arrive
d’Avignon.
Je suis un tantinet énervé, parce que la
presse du
monde entier
est à Avignon,
là- bas il y a
un bar du IN
auquel je n’ai
pas accès, car
le bar du IN
est le rendez
-vous de
l’aristocratie
théâtrale et
même si j’ai
fait parti du
IN en 1982,
je n’ai plus
le droit au
badge “bar du
In “:
On dit que c’est comme le palais de
l’Allhambra
avec des
fontaines
lumineuses,
des bars
gratuits des
barbecues
permanents, et
de belles
toilettes et
des metteurs
en scène
bronzés sous
leur costume
en lin.
Alors quand on va à Chalon on va vers le
pouilleux, la
plèbe, adieu
la
distinction,
et même si
Chalon fait
environ 200
000
spectateurs,
l’observatoire
des politiques
culturelles
qui fait un
bilan tous les
3 ans ne fait
pas rentrer
dans ses
statistiques
le théâtre de
rue. C’est du
théâtre sans
billetterie
alors on
n’existe pas.
je n’en finirai jamais d’être énervé.
Pourquoi viens- je à Chalon dans la Rue ?
Parce qu’il y a deux noms que je connais et
que j’ai vus
dans le
programme et
aussi j’essaye
de comprendre
les évolutions
dans le
théâtre,
sachant que
j’y étais en
1987, quatorze
compagnies à
l’époque et
pas de off.
J’y ai tout joué ou quasiment, et peu à peu
extra-muros
pour Macbeth
en forêt et
Oncle Vania à
la campagne.
Le festival
affrétait
quatre
autocars. Même
la Nuit
Unique...
Jusqu’en 2000 on n’ avait pas internet on
recevait la
plaquette par
courrier
là il y a un site auquel je ne comprends rien,
moi en tant
qu’ancien je
fonce vers le
Carmel, le
quartier
général.
.Les festivaliers ont tous la même dégaine,
plus tatoués
qu’à Avignon
et festival de
piercings
divers.
Maintenant il faut avoir sa gourde, montrer
qu’on hait le
plastique.
Tout a changé, plus de Carmel, fait chier,
évidemment, on
me parle du
square
Chabas.
Horreur, le
square
poussiéreux du
côté de la
gare.
Des toilettes dont le tiers -monde ne voudrait
pas.
La plaquette est à vendre 4 €, celle du off
d’Avignon de
1500
spectacles
était gratuite
mais style
annuaire
téléphonique à
l’ancienne au
poids de 500
grammes
Faut se trouver un banc ombragé pour
l’étudier.
Car l’impro c’est fini, ça se prépare,
Etre spectateur ce n’est plus je me ballade et
je fais des
rencontres,
Mais moi qui ne suis pas du tout motivé, qui ai
la phobie des
spectacles
ratés, moi qui
suis fatigué
de 4 jours
d’Avignon, je’
lis de
travers, rien
n’est comme
avant.
Putain de désir il est parti.
Le festival a ses zones réservées dans la
ville. Se
munir du plan
Aube de la création : 15 compagnies, en 5
parcours. On
ne sait pas ce
qu’on va
voir.
Rendez -vous dans le haut de l’avenue Monnot,
un centre
socio
culturel.
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