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Re: [rue] La Bérézina de la diffusion - Réflexion


Chronologique Discussions 
  • From: François Mary < >
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  • Subject: Re: [rue] La Bérézina de la diffusion - Réflexion
  • Date: Tue, 13 Jun 2023 13:59:34 +0200
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En 1945, pour écarter la peur du lendemain en cas de maladie, le député communiste Ambroise Croizat, avec l’appui de la CGT et du CNR, ont mis en place la sécurité sociale de la santé.

Pour lutter contre la malbouffe et les inégalités alimentaires, avance aujourd’hui l’idée de la sécurité sociale de l’alimentation. Des expérimentations sont en cours.

A l’heure des menaces idéologiques et politiques sur les communs et le service publique, l’idée d’une sécurité sociale de la culture mériterait réflexion.

En s’inspirant des modèles existants, à voir le film « La Sociale » de Gilles Perret et le livre « La Bataille de la Sécu », de l'économiste Nicolas Da Silva.

La remise à plat et l’élargissement du pass-culture pourrait être le point d’ancrage avec le ministère.

A suivre,

François

 

De : < > De la part de Dominique Houdart
Envoyé : jeudi 8 juin 2023 17:18
À : Coordination Fédé < >
Cc :
Objet : *** SPAM *** Re: [rue] La Bérézina de la diffusion - Réflexion

 

Pour un service National de la Culture

 

La culture publique est en crise. Baisse des abonnés, baisse des subventions, tous les théâtres publics s’accordent pour dire que le modèle actuel est moribond, que les spectacles se jouent trop peu, qu’un grand gâchis fait plonger la profession. Ce ne sont pas les outils qui manquent, CDN, Théâtre Nationaux, Scènes Nationales, Théâtres conventionnés, mais toute l’institution a perdu son sens. Et si tout doucement, le théâtre vivait sa paralysie générale, son absence de boussole ?  Comment retrouver la légitimité du Théâtre Public, de la culture subventionnée ? Quand un organe est fragilisé, dévitalisé, il faut savoir y renoncer, s’appuyer sur d’autres fonctions du corps, inventer une autre façon de vivre. De faire vivre la Culture. Ce n’est pas un ministère qui peut régler les choses, il est bien loin le temps de Jeanne Laurent et de André Malraux, il est grand temps que la population et les artistes s’emparent du sujet sans complaisance, sans regret d’une « belle époque ». Nos avons connu les vaches grasses, les vaches maigres arrivent : soyons inventifs et n’attendons rien des politiques. C’est du cœur vivant de la culture que viendra la solution, la culture sans tutelle, sans passéisme, sans regard dans le rétroviseur.

Admettons que disparaisse le Ministère de la Culture (au moins pour la culture vivante, à l’exclusion du patrimoine). Dans ce cas, la gestion d’une part du budget Nationals pourrait être versé à un fond démocratique et culturel qui répondrait non pas au bon vouloir des fonctionnaires, mais aux décisions d’un parlement de la Culture issu directement du public et des artistes.

On peut imaginer un fonctionnement inspiré de la Sécurité Sociale, où les dépenses culturelles des citoyens seraient remboursées lorsqu’elle émaneraient d’organismes agréés par le Parlement de la Culture vivante.

Les législateurs de 1945 ont créé ce système pour un service National de la Santé, il devient urgent d’inventer un service National de La Cuture.

Cette utopie demande une étude par des spécialiste législatifs et constitutionnalistes, c’est le début d’une réflexion qui demande un approfondissement

 

Dominique Houdart



Le 8 juin 2023 à 17:01, Coordination Fédé < "> > a écrit :

 

Bonjour à toustes,

Vous avez étés nombreux·ses à répondre à nos sollicitations concernant ce que nous appelons « la Bérézina de la diffusion» et nous vous en remercions. Un grand nombre de festivals sont amputés, reportés ou annulés. Pour certains et certaines d'entre vous, les dates se comptent sur les doigts d’une main, les annulations d’options se sont enchaînées et les calendriers sont vides. 2023 s’annonce comme une année noire pour le secteur des arts de la rue.

Les raisons que vous nous donnez sont les suivantes : des coupures et arbitrages en défaveur des événements culturels, des frais de transports trop élevés ou encore des frais annexes que les villes ne peuvent plus payer. Les collectivités diminuent drastiquement leur soutien aux événements culturels alors même qu’elles en sont les principales financeuses. Des choix souvent faits à contre-cœur par les élu·es dans un contexte d’inflation indéniable, des choix parfois politiques, parfois opportunistes…



Lors d’un premier rendez-vous à la DGCA avec les conseillers en charge du spectacle vivant mi-avril, nous avons constaté à quel point nos/vos informations sont importantes et permettent de signaler avec « preuves à l’appui » ce qui se passe dans la rue. Fort·es de cette première rencontre sur ce sujet qui a alerté certaines DRAC concernées, nous avons sollicité un rendez-vous auprès d’Anouk Aspisi (conseillère en charge du spectacle vivant, de la musique et des arts visuels au Cabinet de la Ministre de la Culture). Nous l’avons obtenu à la mi-mai et avons à nouveau alerté sur cette situation qui met en péril toute l’économie des Arts de la Rue. Nos interlocutrices ont entendu nos problématiques et l’urgence de la situation. La remontée des annulations que nous leur avons fourni est une ressource précieuse qui va leur permettre de mettre les choses en perspective.

Toutefois, le Ministère de la Culture révèle une crise globale qui touche l’ensemble du spectacle vivant et travaille sur un plan d’aide général, qui devrait être mis en place à l’automne 23. Concernant notre secteur plus spécifiquement, ils nous ont autorisé à rêver… et attendent nos propositions (mêmes folles) pour créer une dynamique autour des Arts de la Rue ! Nous en avons déjà proposées quelques-unes comme l’élargissement des aides FONPEPS aux compagnies des Arts de la Rue, et notamment l’APAJ dont nous sommes pour l’instant exclu·es… 

On cogite, on imagine un « Temps des Arts de la Rue est revenu ! »… Vos idées sont les bienvenues !

 Nous poursuivons la collecte de vos annulations ( " target="_blank"> ), mais aussi de vos bonnes nouvelles et des idées. N’hésitez pas à nous envoyer un mail !

On espère malgré tout vous croiser sur les routes cet été !

La Fédé

 

221 rue de Belleville - Maison des Réseaux artistiques et culturels - 75019 Paris

07 66 71 93 90 - 01 42 03 91 12


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