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Re: [rue] J’ai l’honneur de ne pas porter ma candidature au dispositif d’Auteurs d’Espaces


Chronologique Discussions 
  • From: Fred Fort < >
  • To: Raymond GABRIEL < >
  • Cc: Le Fourneau < >
  • Subject: Re: [rue] J’ai l’honneur de ne pas porter ma candidature au dispositif d’Auteurs d’Espaces
  • Date: Fri, 18 Nov 2016 13:11:54 +0100

Bonjour Raymond

Et merci de ta réponse

Je pense effectivement que les questions et réponses que l’on peut s’apporter sur cette liste sont un moyen sûr de faire avancer le schmilblick, notamment sur un appel à candidature (auteurs d’espaces) que je n’avais pas suffisamment éclairci.

Le fait que tu poses la question va certainement apporter des réponses à ceux-celles qui se posaient la même in petto.

Ton intervention est donc grandement bénéfique. Et effectivement, j’ai essayé de faire preuve d’un peu de pédagogie, et pour un large auditoire, puisque ton propre texte s’adressait lui-même à un large auditoire. (La liste rue, mille lecteur-rice-s, dix râleurs, je ne mets pas au féminin « râleurs", allez savoir pourquoi ,)

J’en profite d'ailleurs pour dire ici que si une personne a des interrogations concernant la SACD, je suis toujours dispo pour y répondre, ou renvoyer directement sur les personnes compétentes de la SACD pour des aspects plus techniques. Mon adresse mail est publique, et je le fais volontiers, et nombreux-ses sont ceux-celles qui peuvent en témoigner. 

C’est toujours plus sympa d’échanger un téléphone et discuter que de jouer les pompiers sur la liste rue, effectivement.

Cela dit, deux choses par rapport à ton texte. Un peu en vrac, j’espère que ce sera clair, on peut toujours m’interpeller au cas où...

La première, concernant la diffusion.

Je l’affirme : Auteurs d’Espaces a le mérite d’aider à la diffusion. 

Une partie du budget est allouée à la cie, et l’autre (bien minime c’est vrai, mais réelle) allouée au festival qui accueille le-la lauréat-e (nous parlons d’auteur-e bien entendu, quand bien même c’est la cie qui reçoit l’argent, mais nous avons cette particularité dans les Arts de la Rue, d’être à 99% des auteurs-producteurs)

Afin d’aider à la réflexion du bien fondé de nos dispositifs (à la SACD) nous avons effectué il y a deux ans un audit concernant Ecrire pour la Rue, et depuis entièrement restructuré le dispositif (ce qui n’a pas été sans mal, ni sans travail) afin de permettre au mieux la faisabilité des projets proposés (et donc leur diffusion)

Nous venons de faire de même cette année pour Auteurs d’Espaces afin de s’assurer que le dispositif aidait vraiment à la diffusion. A 80%, c’est évident. Les 20% de doutes concernent le troisième festival. (Auteurs d’Espaces concerne Châlon, Aurillac chaque année, et un troisième festival selon les années, il y a eu Cognac, Amiens, Paris, Champigny, etc…)

Nous nous sommes aperçu à travers cet audit (un simple questionnaire envoyé aux compagnies lauréates) que le dispositif avait aussi donné une visibilité nouvelle à certaines cies, qui favorisait également à la diffusion…

De plus, Auteurs d’Espaces s’est ouvert l’année dernière sur trois festivals de la Nouvelle Aquitaine, et nous sommes en contact avec le président de la nouvelle région pour réitérer le dispositif cette année encore (le pérenniser est mon souhait, évidemment !) 

Donc, clairement, on peut encore améliorer, on peut toujours améliorer, et on y travaille...

Nous sommes donc en réflexion pour trouver de meilleures solutions encore, et nous allons (tant pis, je vends la mèche) organiser courant avril une après-midi professionnelle à la SACD, concernant l’action culturelle, et plus particulièrement Auteurs d’Espaces. Serons notamment invités à cette journée les festivals postulant au dispositif, postulants dont le nombre grandit chaque mois...

Bref, est-ce qu’Auteurs d’Espaces est une aide à la diffusion, clairement oui !

Après, en  ce qui concerne les concours, les prix, les lauriers, etc…

L’action Culturelle de la SACD est financée par de l’argent public issu d’une taxe sur la copie privée, premier point.

Je trouve naturel que cet argent public retourne au public, et je pense qu’à travers le dispositif Auteurs d’Espaces, c’est le cas.

Personnellement, j'estime que la Culture doit être un service public et non pas un secteur marchand, deuxième point.

Ce sont les collectivités territoriales qui financent à 80% la culture dans notre pays, quand la SACD débourse 82.000 euros issus de la copie privée *  c’est 82.000 euros que les collectivités peuvent investir ailleurs. On pourrait souhaiter que ce soit dans la Santé, l’Education, les Loisirs, les Espaces Verts… …mais ceci est un débat d’ordre politique qu’il faut avoir chacun dans sa commune, son département, région…

* (ces 82.000 euros, budget d’Auteurs d’Espaces, ne reflètent pas le poids que représentent les auteur-e-s des Arts de la Rue à la SACD, soit 0,6% des auteur-e-s, si nous disposons d’une telle somme c’est grâce à la solidarité inter-répertoire, et c’est grâce aux taxes que rapportent la musique, le cinéma, la télévision que nous pouvons disposer d’une telle somme, si nous ne devions compter que sur notre apport, on pourrait diviser la somme par 100 !)

C’est pourquoi j’encourage les auteur-e-s à postuler aux aides existantes, les cies à réclamer le peu de subventions existantes, l’argent public appartient au public, la culture doit être un service public.

Ils sont nombreux ceux qui voudraient que la Culture soit un objet de consommation du même type que les hamburgers ou les boissons gazeuses, ils gagnent chaque jour du terrain. Personnellement je préfère des spectacles sans OGM.

Voilà. Tu as ta façon de penser, et je la respecte, j’en ai une autre. 

Je ne considère pas la demande d’une bourse comme une compétition, personne ne se bat contre personne. 
Je n’y vois pas la fabrication de l’élitisme et de l'entre-soi. 
Regarde bien la composition des jurys d’Auteurs d’Espaces depuis sa création…

Et merci encore d’avoir pris le temps d’ouvrir le débat et de l’avoir prolongé. (cela dit, j’ai du lait sur le feu)

Je te souhaite une bonne journée à travers les autres et une bonne tournée à travers le monde.   

Fred Fort


Le 18 nov. 2016 à 11:33, Raymond GABRIEL < "> > a écrit :



Cher Fred,
 
Je te remercie pour ta réponse qui a le mérite d’exposer l’action de la SACD pour les arts de la rue. Je devine bien qu’à travers cette réponse tu fais œuvre de pédagogie et que tu t’adresses à un large auditoire, pour avoir lu ci et là sur cette liste des charges pas très justifiées contre la SACD que tu as très bien défendue.  Ais-je seulement dit le contraire, à savoir que la SACD ne faisait « rien » ? Pour être également compositeur, je peux témoigner ici que la Sacem a toujours brillé par son opacité dans la rémunération des droits et qu’il est tout à l’honneur de la Sacd d’être beaucoup plus claire, et réactive au besoin.

Je note aussi que tes explications vont bien plus loin que l’annonce qui a été faite : ce ne serait pas QUE trans- et inter- pour être recevable. Fort bien !
Il n’empêche que je ne postulerai tout de même pas. Je n’aime pas les concours, je n’aime pas les prix, je continue à penser que cette forme de sélection s’inscrit dans une course au pouvoir, et à la consolidation d’une élite de la culture constituée, étatisée, à laquelle bien sûr le chouette et fraternel monde des arts de la rue n’a pas échappé, loin s’en faut. Tout ça ne colle pas avec mes lectures du regretté Albert Jacquard : toute compétition est un suicide. C’est ma vision, et je te demande de la respecter. 

J’ai choisi de faire ce métier, et c’est déjà une chance incroyable que ça puisse être un métier, uniquement pour faire …des spectacles.

Tu me dis que je n’ai pas proposé des moyens d’actions. Tu n’as peut être pas lu la fin, mais en même temps je reconnais avoir été trop succinct. C’est que je n’ai pas voulu faire ici un long réquisitoire, où la SACD n’y serait pour (presque) rien.
Mais puisque tu me le demandes je le résume au mieux, à coups de machette:
 
Je suis globalement contre l’aide aux compagnies.
 
Allez paf, ça c’est fait.
Tu t’empresseras peut être de me demander si je n’ai jamais demandé de subvention ? Si peu, soit environ 1% de notre « chiffre d’affaire » de compagnie.
En particulier, je suis contre le conventionnement des compagnies (et ce bien au-delà du monde des arts de la rue). Après 35 ans dans le métier je peux aussi me proclamer expert. C’est comme ça quand on est expert, on fait ses choix personnels et on le dit. Et affirmer sans sourciller que la proportion de créations d’amuseurs publics, par opposition aux « vrais artistes et tout ça », entre conventionnés et non-conventionnés est la même. Et aussi affirmer de façon péremptoire que cette dichotomie entre conventionnés et « les autres » est au mieux une profonde erreur, au pire une mascarade institutionnelle.
 
Mais surtout, au risque d’être incroyablement naïf, je pense que les moyens financiers que l’Etat octroie pour « plus et mieux de culture » devraient être impartis dans la diffusion. Autrement dit le soutien actif aux festivals, aux collectivités et associations qui organisent des spectacles.
Comique de situation : il y a 3 ans je me suis retrouvé devant le Drac, on était en pleine crise de l’intermittence, et juste avant qu'il ne parte à une réunion sur le sujet, je lui ait dit que pour sauver notre profession et le spectacle vivant il fallait soutenir la diffusion et rien d’autre. Il prenait compulsivement des notes, comme s’il n’y avait jamais pensé ( !).
 
Je sais que je ne suis pas le seul à penser les choses ainsi. Que celles et ceux qui se déclareront choqués par mes propos se rassurent au besoin : mon domaine de la lutte est ailleurs. Il m’arrive sincèrement de plaindre les structures et compagnies bien installées, complexes mais si fragiles, qui tremblent devant leurs sombres horizons budgétaires à venir. Je me demande qui organisera le premier colloque « être une compagnie/structure pauvre et y arriver quand même ». Je suis sûr qu’on y apprendra plein de choses.

La belle aventure de ma compagnie nous fait voyager. Partout où nous jouons, nous voyons bien que le public a des yeux, des oreilles, des ventres pour percevoir et sentir, et qu’il existe une communauté de sens à travers toute l’humanité. C’est parfois rassurant. C’est vous dire si je pense que les artistes, dont ceux de la rue, ont un rôle capital à jouer dans un monde qui dit s’écrouler d’un côté, de l'autre un tas d’humains qui voudraient pouvoir jouir de la vie. C’est pourquoi je vous salue toutes et tous sans exception, puisque vous y œuvrez.
 
Bien à toi, Fred et les autres
 
Raymond Gabriel
Les Commandos Percu


Le 17/11/2016 à 15:55, Fred Fort a écrit :
" type="cite">Bonjour Raymond.

Tout d’abord, je vois que tu continues de créer.

Est-ce un besoin pressant, une nécessité économique, un pis-aller ou un délit d’optimisme ?

Et à partir du moment où la création existe, ce que personne ne peut nier, pourquoi une Société d’auteurs s’interdirait de l’encourager ?

Même dans une économie, une société, un monde, dont les travers sont si grands que l’on se demande si nos actions artistiques y ont encore un sens.

L’aide à la visibilité que propose Auteurs d’Espaces te semble anodine, dépassée, impertinente, inutile… ?

Nous n’aidons ni au conventionnement, ni aux résidences dans un CNAR, mais juste à la diffusion d’une création qui est déjà produite puisque jouable quatre mois plus tard. Et qu’elle soit jouable fait partie du dispositif.

Je veux bien réfléchir à un tas de moyens, puisque ton texte supposes que nous ne le faisons pas, as-tu de bonnes pistes à nous indiquer, puisqu’il n’y en a pas dans ton courrier ?

En ce qui concerne les moyens...

Sais-tu, en tant que sociétaire,  que l’action culturelle, qui englobe Auteurs d’Espaces, n’est qu’un des ressorts de la SACD pour soutenir la création et les créateur-rice-s. 

Tu dis  qu’il y a d’autres moyens d’action pour que notre pays connaisse encore des festivals, des spectacles et des publics, dans la rue ou ailleurs. Alors, as-tu couramment consulté le site de la SACD et les comptes-rendus de ses actions, en dehors de ses actions culturelles ?

As-tu lu le travail que la SACD fait à Bruxelles pour contrer les lobbyistes qui se battent contre le droit d’auteur, contre l’exception culturelle, contre la liberté d’_expression_, pour la commercialisation complète de la culture ?

As-tu remarqué ses engagements récurrents contre la GATT, l’AMI, le TAFTA, et j’en passe ?



En ce qui concerne la création interactive…

Je co-dirige personnellement une cie dont la devise est «  Du sang, de la sueur et des larmes … » ce qui est bien loin de « Un ordi, une appli et un smartphone… »
Je suis donc bien placé pour défendre l’humain dans la création.

Auteurs d’Espaces aide huit projets entrant dans le champs Arts de le Rue, ces projets peuvent être musicaux, circassiens, pyrotechniques, chorégraphiques, théâtraux, mécaniques, vidéo, transversaux… … et j’en passe, tant les disciplines sont représentées dans notre secteur.

Il n’y a aucun ostracisme à l’égard d’aucune forme d’_expression_, et toutes sont bienvenues ! Sang, sueur et larmes, comme ordi, appli, smartphone. 

Ce qui fait la force de nos expressions c’est leur diversité, ce qui fait la beauté des festivals, c’est leur variété. Ce qui fait notre spécificité, leur mixité.

Et il se fait que pour Auteurs d’Espaces, nous avons la chance que le répertoire transmédia de la SACD abonde au budget du dispositif.

Pourquoi ?

Tous simplement parce que les administrateur-rice-s SACD délégué-s au transmédia, se sont aperçu que c’est dans les Arts de la Rue qu’il y avait la plus grande inventivité, et la plus grande pertinence, et les plus grandes possibilités pour leur répertoire.

C’est ainsi qu’Auteurs d’Espaces profite également de moyens supplémentaires pour ces créations interactives et transmédias, moyens mis à disposition par le répertoire Transmédia.

Ce n’est donc pas à la place d’autres projets, mais en plus des autres projets. 

Les technologies nécessaires à ce type de projets étant coûteuses, il existe donc un neuvième projetsoutenu par Auteurs d’Espaces, bénéficiant d’une bourse de 7000 euros au lieu de 5000.

Mais personne n’est obligé de postuler avec ce type de projet.

Et si tu lis, toujours sur le site de la SACD, les projets soutenus l’année dernière, tu trouveras Ex Nihilo, Malaxe, La Méandre… bien loin des smartphones et consorts.


Amicalement



Fred Fort pour la SACD



Le 17 nov. 2016 à 15:01, Raymond GABRIEL < "> > a écrit :



J’ai l’honneur de ne pas porter ma candidature au dispositif d’Auteurs d’Espaces. Je suis pourtant auteur, je suis pourtant sociétaire de la SACD, je suis pourtant en création et mon spectacle sera jouable en juin 2017.
Alors quoi ? 
Je butte sur l’injonction « cette année encore (…) soutien accru (…) créations transmédias et interactives. ». D’abord, je ne comprends pas bien le sens de ces mots et il m’est impossible de me demander : est-ce que ma création à venir est interactive et transmedia ? Est-ce que c’est moi ou je sens comme un appel à des technologies sophistiquées où ce ne sont plus les briquets qu’on allume dans le public mais des smartphone qu’on brandit pour le côté interactif ?
Et puis j’ai déjà mis des mots pour ma création : souffle, chair, sueur, vivant…ça ne semble pas vraiment rentrer dans les cases.

Je n’ai pourtant rien à redire que la SACD fasse cette démarche envers le monde des arts de la rue, je n’ai rien à redire sur le combat qui a été mené pour que cette institution prenne part à leur promotion, je n’ai rien à redire sur la nature du prix et des membres du jury qui s’y dévouent.
Pour autant, devant ce qui me semble être un cahier des charges artistiques, j’ai l’impression qu’on se comporte comme si tout allait bien, alors que l’économie n’en finit pas de s’effondrer, que l’état d’urgence sur-prolongé nous annule, que l’horizon politique s’assombrit au point que la notion de culture y serait plus que menacée, pendant que des compagnies des arts de la rue coulent plus ou moins brutalement et que des festivals et autres événements festifs mettent la clé sous la porte. 

Il me semble que ce « concours » de la SACD, même pavé de bonnes intentions, est un label de plus pour le ou les lauréat(s) à venir. Et alors ? Etre invité à jouer dans les festivals-phares pour la visibilité et l’entre-soi ? Contribuer peut être à réussir un conventionnement et se faire héberger dans un CNAR ? Qu’on veuille bien admettre qu’il n’y en aura pas pour tout le monde ! 
Pendant que tout s’écroule autour ? 

Je ne parviens pas à être certain que cette action contribue pleinement à ce que la SACD défende le spectacle vivant. Je ne peux que l’exhorter à réfléchir sur des moyens d’action qui contribueraient vraiment à ce que notre pays connaisse encore des festivals, des spectacles et des publics, dans la rue ou ailleurs.
 
Raymond Gabriel
auteur d’espace quand même
Cie Les Commandos Percu
création 2017 Silence !



Le 15/11/2016 à 12:28, Fred Fort a écrit :
" type="cite">Le dispositif Auteurs d’Espaces 2017 est en ligne.

Il s’adresse aux compagnies qui sont en création et dont le spectacle sera jouable dès juin 2017

Les lauréat-e-s bénéficieront d’une bourse et d’une programmation dans un des trois festivals suivants : 

La Fête de la Ville- Amiens (80)
Châlon dans la Rue (71)
Eclat-Aurillac (15)

Cette année encore, un regard particulier et un soutien accru seront portés sur les créations transmédias et interactives.

De plus, une continuité de programmation dans l’un des trois festivals suivants :

Fest’arts- Libourne (33)
Coup de Chauffe- Cognac (16)
Les Expressifs- Poitiers (86)

est à l’étude avec la nouvelle grande région Nouvelle Aquitaine

 Toutes les infos ici : 
http://www.sacd.fr/Demandes-de-soutien-Arts-de-la-rue.1897.0.html



Fred Fort pour la SACD
 





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