Liste arts de la rue

Archives de la liste Aide


[rue] RE: Aurillac sur france culture, mon retour


Chronologique Discussions 
  • From: Franck Halimi < >
  • To: Liste Rue < >
  • Subject: [rue] RE: Aurillac sur france culture, mon retour
  • Date: Thu, 18 Aug 2011 14:33:24 +0000
  • Importance: Normal

Salut, c'est Franck de Bourgogne.

J'ai bien aimé lire le compte-rendu "radiofaunique" de Jacques Livchine.

Moi, ce que ça m'inspire, c'est :

1) Pourquoi faudrait-il bien répondre à de mauvaises questions ?

2) Pourquoi accepter les règles d'un jeu dont on sait qu'il est faussé ? (avec un journaliste qui ne mérite pas son titre)

3),Pourquoi ne pas dynamiter l'émission en la reprenant à son compte et en replaçant le débat au bon endroit ? (la rue et ses rêves alités)


Voili.


@+ Franck de B.

----------

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,
le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN - 1793
Article 35.

------------------------------


> From:
> To:
> Date: Thu, 18 Aug 2011 14:48:11 +0200
> Subject: [rue] Aurillac sur france culture, mon retour
>
> J'écoute l'émission de France culture sur arts de rue à Aurillac,
> oui le présentateur , il dit sans arrêt arts de rue, il n'y comprend
> rien
> il ne sait pas où il est
> alors ils demande aux invités : expliquez moi ce qu'est l'art de rue
> il dit de nouveau art de rue
> bon, ça y est après 30 ans on n'est plus les joyeux amuseurs
> on est devenu les
> forces hybrides transdisciplinaires. Belle avancée.
>
> Jean Marie se sent agressé, parce que le journaliste il croyait voir
> des cracheurs de feu et tombe sur de la technologie,
> il se trouve un peu trahi le journaliste.
>
> Zur a dix secondes où on comprend vaguement quelque chose
> Le nederlandais parle de plan incliné
> Jean Marie S. dit espace public 12 fois la minute pour se sortir du
> naufrage,
>
> C'est la Métaphore d'une lutte contre les extrêmes dit le
> hollandais. Cela nous avance.
> Heureusement ce vieux renard de Schnebelin dit enfin une formule un
> peu claire :
> "ce sont des artistes qui vont vers leurs contemporains là où ils
> sont, donc dans l'espace public, mais maintenant c'est le public qui
> va vers les artistes contemporains, puisqu'au début la rue n'avait pas
> de public". Pas mal d'utiliser le mot contemporain.
>
>
> "Alors c'est un spectacle avec des acteurs sur machines ou des
> machines sur acteurs ? demande le journaliste sinistré ou stagiaire.
>
> Là on touche le fond.
>
> Vas y Bruno, à toi, Bruno explique sa démarche, il tente de sauver
> ll'émission .
>
> : "l'eau peut être une scène, d'habitude l'eau est une vacuité".
> Il doit raconter le spectacle, aïe, faut refuser, Bruno, ça se
> raconte pas, mais Bruno est piégé il va droit dans le mur
>
> "il raconte que c'est un enfant gâté dans un univers onirique, le
> personnage va chercher une regression une destruction,
> car Le monde est carnivore".
>
> "est ce que votre travail est aux frontières du land art" ? ,
> le journaliste essaye de se raccrocher à ce qu'il connait par la revue
> beaux arts.
> "non c'est du land act "dit Bruno
> Bruno pose un acte dans le paysage,
> on remet de l'humain signifiant dans un paysage sans paysan.
> Là c'est de la belle formule, Bruno
>
> Bruno veut partager avec ses contemporains,
> ah c'est bien dit,
> mais il pleut
> Again jean Marie,
>
> alors acte politique ? demande le journaliste.
> Oui , acte fondateur dans un espace public sécurisé, confrontation
> avec le risque zéro , monde des avocats et des assurances, repousser
> le risque à la personne dans l'ESPACE PUBLIC
> Etre dans l'espace public est contraignant
> Ok. On connait. Mais t'as pas répondu.
>
> Bruno : parle des voitures dans l'espace public
>
> ah, Berta, intervient, elle dit : c'est l' espace privé, qu'il
> faut rendre public
> jouer dans un centre d'apprentissage de boucherie par exemple.
>
> Ouf pause musicale Beethoven.
> C'est pas une émission, c'est un abattoir.
>
> on parle transdisciplinarité,
> C'est quoi ce nouveau concept ? ( le théâtre a toujours été
> transdisciplinaire. décorateur, auteur, musicien chorégraphe,
> vidéaste, acteurs.) A l'aide Charlotte, oui Charlotte, elle connait
> les concepts
>
> Berta : ça s'est pas mal passé hier soir.
> Hmm, le journaliste ne donne pas son avis
> on passe quelques sons,
> ah de la recherche, ça fait atelier de création radiophonique de
> l'ORTF, les recherches du dimanche soir. sur France culture
> alors Berta doit raconter elle aussi/
>
> cheminement de recherche qui touche sociologie éthique, science
> on montre la société de l'avenir avec la fusion avec les porcs.
> Médecine moderne, l'homme ressemble au porc, ces hypothèses
> scientifiques dit Berta sont poétiques
> Hop là,
> l'hybride est revenu
> En on prêche les portes de la transformation possible.
>
> paraît il qu'il ya eu des réactions fortes, des remous hier soir, non
> on ne les passera pas, dit le le journaliste et voilà, là ça aurait pu
> être intéressant, mais on ne saura rien.
>
> Berta doit donner des images : escaliers, lieu de pisse,
> Trois images vivantes
>
> le journaliste y était , il décrit
>
> Berta en scène avec des cochons
> Performance aux limites du malaise
> on montre des monstres à la frontière
>
> Puis métamorphose des corps , limites de l'humanité
>
> Il ne veut plus Berta, elle va déraper il passe la balle à Bruno
>
> " la frontière c'est la poésie, c'est là où l'imaginaire décolle,
> c'est là
> où on révèle les inconscients
>
> Bruno : les spectacles ne sont pas narratifs, c'est au spectateur de
> construire.
>
> attention le journaliste repose la grande question
>
> " Le public est décontenancé par le vide narratif"
>
> Le théâtre de rue n'est il pas narratif ?
>
> Jean Marie doit répondre: Les 4 artistes choisis ne sont pas dans la
> narration,
> on est sur une volonté d'une programmatiion avec des différences, et
> voilà qu'il défend "antigone"' pour la seconde fois. Il a raison
> Jean marie, y en a marre de rue- rue- espace public , il ya des
> artistes, j'en suis d'ailleurs, qui font de la rue sans être dans la
> rue. C'est le nouveau théâtre qui nous importe, pas la rue qui n'est
> d'ailleurs plus de la rue.
>
> Lorédana doir parler de la narration : Lorédana plonge
> Jean Marie ou BRuno je sais pas : on essaye d'échapper aux textes
> moralisateurs. Pique contre le théâtre de Brecht.
>
> Dans le théâtre de rue, pas de héros dit Bruno
>
> Berta : on provoque un vide. ( là j'ai l'impression qu'elle décrit son
> spectacle)
>
>
> Attention l'assistance a demandé le micro c'est un festivalier :"
> alors les espaces de liberté ? A quoi réfléchissent les gens qui sont
> autour de la table pour inventer des espaces de liberté et de
> conquérir de nouveaux publics". Pan en plein dans le mille, une vraie
> question, enfin.
>
> bruno :" faut être dans le soulèvement, et on trouvera des nouveaux
> publics, nous sommes dans le soulèvement."
>
> et c'est Bruno qui a la plus belle formule, c'est sa botte secrète. Là
> c'est une vraie réponse.
>
> Quand il rajoute "nous sommes tous dans le soulèvement à Aurillac". je
> voudrais que cela soit vrai.
>
>
> Le mot de la fin c'est Songy : l'_expression_ libre de l'espace public
> touche de plus en plus de jeunes.
>
>
> demain : frize, fantazio, Mettalovoice
>
>
>
> Ma conclusion à chaud : le journaliste vous a tous mis dedans tout
> de suite. Parce qu'il voulait savoir ce qu'était "arts de rue". Il
> voulait que vous expliquiez votre spécificité "rue". Comme il ne
> comprenait décidément rien , il vous a entraîné dans son désarroi".
> IL a vu deux spectacles de rue dans sa vie Porcopolis et les hollandais.
>
> Et franchement pour moi qui ne connais pas les plans inclinés des
> hollandais, c'était incompréhensible.
>
>
> Et jean Marie a mis 90 minutes pour dire " c'est une _expression_ qui
> touche les jeunes" et là c'est la vérité , le théâtre à huis clos,ne
> touche que les vieux.
>
>
> Bon la fédé devrait fonder une cellule philosophique pour les futures
> émissions afin que chacun puisse parler du concept rue de façon
> intelligible.
> Un jour il y a bien longtemps on m'a posé comme question " donnez moi
> Jacques Livchine, une définition de ce qu'est le théâtre".
> Eh bin j'aurais pas fait l'institut d'études théâtrales, j'étais mort.
> D'ailleurs c'est très drôle de savoir que la plupart des comédiens ne
> savent pas ce qu'est le théâtre.
> C'est l'histoire de la prose de Mr Jourdain on en fait, mais on ne
> sait pas ce que c'est exactement.
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>



Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.

Top of page