il y a des choses qui m'agacent quand même et je ne sais plus qui en parlait , un festival rodé établit sa programmation comme ceci, un truc tout public l'apres midi, un apero cool avec de la musique a 19h un beau spectacle de soiree et un groupe de musique a la fin, le lendemain rebelote un tres jeune public de bonne heure ou un deambulatoire et 2 , 3 trucs sympas familiaux et conviviaux, ou vial je sais plus, j'enterre mon lapin,
dans ce cas là moi je grapillerai sur un spectacle en moins voire 2 et paierait correctement les gens , seulement vous aurez toujours des cies qui accepteront de se brader pour venir jouer et là la justification de votre cachet est faussée par vos propres collègues, ... alors on fait comment, ils nous montent les uns contre les autres imaginez vous vous entendre dire, ah carnage , oui mais les jo sature veulent bien venir pour ce prix là, ... je m'en fous c'est des potes, ou alors oui mais à ce prix là j'ai 6 échassiers qui montrent leur fond de culotte pendant 3 h ,... il y a un moment donné où ça va coincer et où vous direz, ah, si ma compagnie amie vient à ce prix là, eh bien je vais venir à leur place, ok, et après tu vas te jeter d'une falaise des fous. ils font jouer la concurrence avec de la concurrence qui n'a aucune comparaison, Après vous parliez des musiciens qui jouent 3h pour 40 € ok mais combien y a t il d'artistes de rue et combien de musiciens ? soyez précis les gars et centrez le débat, Bref, si ce projet a lieu on essuiera les plâtres et quand ce sera devenu un festival on aura de l'argent et là on en parlera plus,... From: To: Date: Thu, 31 Jan 2013 17:49:11 +0100 Subject: [rue] se fédérer pour se brader D’accord avec vous aussi, Corinne, Ulrich, Steff et Marie. En deçà d’un montant minimum qui couvre tous les frais et salaires, pas de spectacle. Sinon, nous allons copier sur les musiques actuelles et le jazz que cite Jean-Luc où tu fais 3 dates pour déclarer un cachet. Et là, tout le monde sera aspiré par la spirale infernale. D’autant que la logique du rock business anglo-saxon où tu peux passer de l’ombre à la lumière en quelques clics n’a rien à voir avec le modèle culturel céfran. La question du prix n’est heureusement pas la seule à prendre en compte pour qu’un spectacle soit joué ou pas. Il n’en demeure que les temps sont durs pour les équipes nombreuses, que les petites formes foisonnent et les plus grosses s’étiolent.
Si ce n’est pas nous qui défendons cela, personne ne le fera à notre place. Certains le font individuellement, d’autres en se fédérant ou se syndiquant.
François
De :
[mailto:
] De la part de
Entièrement d'accord avec Ulrich. On se tire une balle dans le pied ! Et c'est bien que Stef, artiste, le dise aussi (le cas de Gigean/festival cité par lui), nous le rencontrons de plus en plus souvent.
Pierre (Prévost) tu as cité le cas de Sélestat. Certes, mais sans prosélytisme ensuite et sans expliquer la démarche première aux municipalités ou comités des fêtes locaux, cela donne des demandes de spectacles par la suite, autour de Sélestat à moins de 300/400 euros .... Et je ne parle pas de solo ...
Et même quand on dit diffusion solo ou duo artistes, quid du salaire de la prod et de la diff de la cie, de ses frais bureautique et autres, de la fameuse part cies ? Quid de la SACD qui se réduit comme peau de chagrin pour les auteurs ??? Réaction en chaîne ...
Marie
Dans un e-mail daté du 31/01/2013 15:46:19 Paris, Madrid, "> a écrit :
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