J'y étais, j'ai loupé cet entresort peu commun, dommage, mais j'en ai oui du bien et du sensuel ! Sacrée fête de la verge ! C'était bien, drôle, enlevé, convivial, réussi ! Inter-générationnel ! Il a fallu faire pas mal la queue au bar mais c'était dans le thème, les groupes se sont succédés, belle ambiance, la bouffe très bonne, et l'expo fort recherchée ! Oui, on a vu de la bite, mais sans vulgarité ! Après tout, pas pire qu'un pied ou un coude ! ? (Oui, bon… je suis quand-même plus verge que coude !) En tout cas, une belle fête à la Cacahuète ! Perrine
Le 19 avr. 2013 à 18:11, laurent driss a écrit : -- récit de voyage --
Jour de l'immaculée conception.
à Lyon, c'est la fête des lumières, à Sète, celle de la Verge
Dans le lieu noir des verges, des bites, des boules, quelques vagins, mais aussi des pénis, chibres, queues, phallus, zizis, dard, d'autres agace-cul, et encore quelques andouilles-à-col-roulé, et sur le Mont-Chauve, se pressaient en foule toutes sortes d'objets oblongs et pénétrants plein de suggestivité...
A l'extérieur, une fourgonnette, de celle que croisent les VRP, camionneurs, artistes des routes nationales, un vieux J5 ou C25 (selon qu'on est plus peugeot ou citroën). A Lyon généralement il y a des noires dedans avec des bougies et les attributs éveilleurs de désirs tout dehors, en vrai, ce sont des esclaves (et ça c'est bien plus grave que l'homosexualité, qui, on le sait, n'est plus une maladie)
Bref, à l'extérieur du lieu noir (...) ma camionnette de prostitué. Intérieur lupanar, mes clients et clientes entraient dans l'alcôve aux odeurs d'ambre. Lumières tamisées, chaussures de fétichistes, ouvrages de références.
Là, ils, elles se déchaussaient, je posais leur pied sur mes cuisses, les prenait entre mes mains, et commençait par les caresser, ces petits ou grands pieds, tous tendres. et puis, de ma bouche sortaient des mots qui s'adressaient à leur ventre.
La naissance de la verge prenait acte à quelques centimètres en dessous du nombril. Dans le centre du ventre. D'abord les racines qui allaient chercher loin en profondeur, puis le tronc qui poussait, gonflait, se durcissait.
Cherchait l'extérieur, rempli d'une curiosité enfantine et d'un désir ancestral, la verge voulait Voulait sortir, parcourir le monde explorer d'autres univers. Une grotte se rencontre.
Une découverte où la lumière s'amuse Parfois claire, parfois sombre, le souvenir d'une mer intérieure les parfums, le sel, l'eau, le sac et le ressac des paysages caverneux
(et là on pense à Platon) la douceur d'un coquillage ouvert La verge est désormais tout le corps de l'auditeur sensible, frétillant et aussi paisible.
Je me tais,
caresse subtilement leur pieds la passe est terminée. -- laurent(-)driss +33 620 654 643
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