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Re: [rue] Manifeste colérique... à juste raison


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  • From: lepetitcirquederiendutout < >
  • To: ART SONIC INFO < >, Liste Rue < >
  • Subject: Re: [rue] Manifeste colérique... à juste raison
  • Date: Sun, 8 Dec 2013 23:46:03 +0100 (CET)

D'accord avec toi, Art sonic.
Ce monde crève sous les couches d'intermédiaires inutiles...




> Message du 08/12/13 à 09h52
> De : "ART SONIC INFO"
> A : "monsieursos ."
> Copie à : "Franck Halimi" , "Liste Rue"
> Objet : Re: [rue] Manifeste colérique... à juste raison
>
> salut,

je suis assez ok avec monsieur SOS.
>

Çà fait des années qu'on dit que les sub baissent, qu' il n' y a plus d' argent pour la culture. Dans le secteur des musiques actuelles 

beaucoup d' argent part pour des nouveaux métiers,  " chargés de missions, sociologue, économiste, … genre payer 2,3 personnes 2000€ mois pour enquêter 

sur l'impact du hard rock en milieux rural, du nombre de cordes utilisées par les guitaristes électriques sur une période donnée,du style de musique jouée dans tel ou tel département

etc … avec à la fin un beau rapport en papier glacé qui n' aura servi qu'à donner l'illusion qu'on s'occupe des musiciens. 

les lieux de diffusions deviennent de plus en plus pro donc plus de personnel donc plus de fric donc plus de censure économique .

d'un autre coté quand un lieu est en difficulté les financeurs lui conseil un DLA ( chargé de mission ) pour aider soit disant à s'en sortir. çà coute des ronds.

mais si les lieux tournent bien, le chargé de mission perd sont job.

Dans la musique ceux qui ont le moins d'argent sont souvent ceux qui font les entrées les moins chères et qui prennent le plus de risques artistiquement.

Concrètement, une SN à 2,5 million € par an à acheté un artiste de variété française 40 000 €, un autre dans les 25000.

dans la même ville, un lieu et des bars  file 300 € par groupe. et c'est dans ces lieux là on l'on fait vraiment de bonnes découvertes.

En ce qui me concerne, je préfère aller jouer pour un lieu qui apprécie mon travail qui m'invite même si il n'a pas les moyens.

Cette histoire de lutte contre le travail dissimulé c'est des imbécillités même si çà peut se comprendre. il s' agit là de survie pour ceux qui le pratique.

il y a des passionnés qui jouent par passion et d'autres qui produisent par passion avec très peu de moyen . parce que ces moyens là sont partis dans les théâtres,les SN,les gros lieux de diffusions.

ce n'est pas le travail bénévole qui détruit nos activités mais c'est l'institutionnalisation, la sécurité dans les lieux, tous les jobs parallèles qui ne servent à rien.

RV

ps: je suis intermittent musicien depuis 1990 (  actuellement 45 cachets moyenne 90 euro / date sur 2013  ; 39€/j  indemnité assédic  - environ 1350 €/ mois )


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0631795787

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http://art-sonic.org


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Le 6 déc. 2013 à 13:21, monsieursos . < "> > a écrit :


"Si des artistes professionnels collaborent à ces projets non financés, le message d'encouragement envoyé à nos élus-es politiques pour baisser encore et toujours les
> budgets culturels est clair."
>
>

Est ce que ça signifie que les artistes professionnels sont (et ont) définitivement assujettis leur pratique artistique à leur métier ?
>
>

Beaucoup de festivals n'existent que de l'engagement bénévole de leurs organisateurs.
>

Puisque qu'organisateur de festival est devenu un métier, est ce que ces gens sont des hors-la-loi (et d'une certaine façon ils le sont bien souvent face au Pôle-E) ?
>

Pourtant ces hors-la-loi nous sont précieux puisqu'ils nous embauchent (en proportion bien plus que les festivals institués).
>
>

Est ce que accepter et faire circuler cette distinction entre Professionnel Amateur et Bénévole est judicieux ?
>

J'ai l'impression que c'est une distinction sémantique fallacieuse, qui entraine une forme de débat piégé dont on ne parvient pas à trouver d'issue.
>


>

"Si vous parvenez à faire en sorte que les gens se posent les mauvaises questions, vous n'avez plus à vous préoccuper qu'ils trouvent de bonnes réponses." (Susanne Georges)

Cette phrase me hante.
>

Bien formuler ses rêves ça évite de les rendre inaccessible.

bien sûr je peux me tromper, mais je ne crois pas que l'intension des gens qui monte des festivals au chapeau est "de "construire un projet artistique et culturel" sur le "principe du non paiement" des artistes professionnels..."
>

Je crois (sincèrement) que ce sont des gens qui veulent faire vivre leur passion et leur bled, et qu'il le font malgré l'absence (contrôlée) de moyens.
>

(On le répète : il n'y a jamais eu autant d'argent dans la culture et la culture n'a jamais générée autant d'argent.)

Ils le font. Au lieu de les critiquer, il y a tout une partie d'entre nous qui feraient bien de trouver des nouveaux moyens de production. (ça c'est mon avis, et je pense que ça vaut le coup de continuer à faire pression sur l'état, mais pas en diabolisant ces acteurs là. D'autant que bien souvent ils ne sont pas armés pour répondre.)
>

En revanche, oui, il y a des organisateurs qui se foutent de la gueule du monde, mais pas forcément ceux qu'on voit le mieux.

Le discours me parait d'autant plus intenable que les plus gros festivals français reposent TOUS sur un OFF... Qui est prêt à faire une levée de bouclier contre Aurillac, Chalon...

Ce serait impensable. Et sans doute dangereux justement pour les "Professionnels".


>

Cela dit, je comprends bien qu'on soit énervé...

Juste pour reprendre la phrase du début, et pour résumer, je crois que ces deux notions n'ont au fond rien à voir. C'est un argument "à deux balles" comme on dit.

Pardon pour la prise de position non consensuelle.

Ne pas jouer grâce à l'argent public ça veut pas dire jouer gratuit.

Des bises du lac.
>


>


>


>
>

Le 6 décembre 2013 10:35, Franck Halimi < " target="_blank"> > a écrit :
>

Salut, c'est Franck de Bourgogne.


>

Je viens de recevoir ce texte qui me semble être une saine colère et une mise au point tout à fait salutaire.


>

Voili.


>

Ami calmant.


>

@+ Franck de B.

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>

Les professionnels du spectacle vivant en colère


>

La montée en puissance et la structuration de "festivals au chapeau", "festivals de jardins", "festivals gratuits", bref, tous ces festivals où les artistes ne sont payés qu’avec la recette du "chapeau", par une obole ("une petite pièce, m'sieurs, dames ?") nous inquiète fortement.
>


>

Inquiétant, l’engagement de "construire un projet artistique et culturel" sur le "principe du non paiement" des artistes professionnels...

          * malgré nos statuts de salarié encadrés par le code du travail...
>           * malgré les conventions collectives étendues...
>           * et, malgré le cadre imposé pour l'obtention des licences d'entrepreneur de spectacles délivrées par les Préfectures aux entreprises culturelles.
>


>

Inquiétant, de ne pas se rendre compte des conséquences du travail dissimulé et "bénévole" dans nos secteurs d'activité.
>


>

Inquiétant, que ces organisateurs, amoureux des arts (quelques fois des artistes eux -mêmes), jouent sur la paupérisation de notre secteur d'activité en raison du manque de financement par l'état et les collectivités territoriales.


>

Inquiétant, qu'ils n'aient pas le courage politique d'aller chercher des solutions alternatives à ce désintérêt de nos politiciens pour des politiques culturelles garantes
> de l'émancipation de nos concitoyens, garantes du maillage sur notre territoire de propositions de qualité, garantes du respect des droits des artistes à être rémunéré aux tarifs conventionnels...
>


>

Si des artistes professionnels collaborent à ces projets non financés, le message d'encouragement envoyé à nos élus-es politiques pour baisser encore et toujours les
> budgets culturels est clair.


>

C’est également un signe pour certains programmateurs qui accueilleront des productions dans nos villes sans contrepartie financière : cela fera certainement
> connaître les compagnies qui seront… moribondes dans l'heure qui suit la représentation.
>


>

Les premiers signataires

Les artistes en colère :
> Patrick HARIVEL
> Gérard AUDAX
> François JUSZEZAK
> Éric L'HEUDÉ
> Christian STERNE
> Max LEBLANC
> Emmanuelle TRÉGNIER
> Christine MARIEZ
>


>

Les Compagnies en colère

Compagnie Clin d'Oeil
> Tortue Magique
> Brins de Zing
> Les Fous de Bassan
> Exobus
> Compagnie Interligne
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>

Les syndicats en colère

Synavi Centre
> SFA-Cgt Région Centre
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Si vous souhaitez être signataire contactez nous à l'adresse suivante :  " target="_blank">
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> Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8
> Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de ">
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>

> --
>

Solen Briand
>

 Auteur de cirque et organe (d'un) des sens

06.73.62.11.76.
Cie Monsieur Solen
> Cie " " 
> Cie des Sens Indisciples
>
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www.myspace.com/monsieursolen

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> Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8
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