je suis assez ok avec monsieur SOS.
Çà fait des années qu'on dit que les sub baissent, qu' il n' y a plus d' argent pour la culture. Dans le secteur des musiques actuelles
beaucoup d' argent part pour des nouveaux métiers, " chargés de missions, sociologue, économiste, … genre payer 2,3 personnes 2000€ mois pour enquêter
sur l'impact du hard rock en milieux rural, du nombre de cordes utilisées par les guitaristes électriques sur une période donnée,du style de musique jouée dans tel ou tel département
etc … avec à la fin un beau rapport en papier glacé qui n' aura servi qu'à donner l'illusion qu'on s'occupe des musiciens.
les lieux de diffusions deviennent de plus en plus pro donc plus de personnel donc plus de fric donc plus de censure économique .
d'un autre coté quand un lieu est en difficulté les financeurs lui conseil un DLA ( chargé de mission ) pour aider soit disant à s'en sortir. çà coute des ronds.
mais si les lieux tournent bien, le chargé de mission perd sont job.
Dans la musique ceux qui ont le moins d'argent sont souvent ceux qui font les entrées les moins chères et qui prennent le plus de risques artistiquement.
Concrètement, une SN à 2,5 million € par an à acheté un artiste de variété française 40 000 €, un autre dans les 25000.
dans la même ville, un lieu et des bars file 300 € par groupe. et c'est dans ces lieux là on l'on fait vraiment de bonnes découvertes.
En ce qui me concerne, je préfère aller jouer pour un lieu qui apprécie mon travail qui m'invite même si il n'a pas les moyens.
Cette histoire de lutte contre le travail dissimulé c'est des imbécillités même si çà peut se comprendre. il s' agit là de survie pour ceux qui le pratique.
il y a des passionnés qui jouent par passion et d'autres qui produisent par passion avec très peu de moyen . parce que ces moyens là sont partis dans les théâtres,les SN,les gros lieux de diffusions.
ce n'est pas le travail bénévole qui détruit nos activités mais c'est l'institutionnalisation, la sécurité dans les lieux, tous les jobs parallèles qui ne servent à rien.
RV
ps: je suis intermittent musicien depuis 1990 ( actuellement 45 cachets moyenne 90 euro / date sur 2013 ; 39€/j indemnité assédic - environ 1350 €/ mois )
0631795787
Le 6 déc. 2013 à 13:21, monsieursos . <
">
> a écrit :
"Si des artistes professionnels
collaborent à ces projets non financés, le message d'encouragement
envoyé à nos élus-es politiques pour baisser encore et toujours les
budgets culturels est clair."
Est ce que ça signifie que les artistes professionnels sont (et ont) définitivement assujettis leur pratique artistique à leur métier ?
Beaucoup de festivals n'existent que de l'engagement bénévole de leurs organisateurs.
Puisque qu'organisateur de festival est devenu un métier, est ce que ces gens sont des hors-la-loi (et d'une certaine façon ils le sont bien souvent face au Pôle-E) ?
Pourtant ces hors-la-loi nous sont précieux puisqu'ils nous embauchent (en proportion bien plus que les festivals institués).
Est ce que accepter et faire circuler cette distinction entre Professionnel Amateur et Bénévole est judicieux ?
J'ai l'impression que c'est une distinction sémantique fallacieuse, qui entraine une forme de débat piégé dont on ne parvient pas à trouver d'issue.
"Si
vous parvenez à faire en sorte que les gens se posent les mauvaises
questions, vous n'avez plus à vous préoccuper qu'ils trouvent de
bonnes réponses." (Susanne Georges)
Cette phrase me hante.
Bien formuler ses rêves ça évite de les rendre inaccessible.
bien sûr je peux me tromper, mais je ne crois pas que l'intension des gens qui monte des festivals au chapeau est "de "construire un projet artistique et culturel" sur le "principe du non paiement" des artistes professionnels..."
Je crois (sincèrement) que ce sont des gens qui veulent faire vivre leur passion et leur bled, et qu'il le font malgré l'absence (contrôlée) de moyens.
(On le répète : il n'y a jamais eu autant d'argent dans la culture et la culture n'a jamais générée autant d'argent.)
Ils le font. Au lieu de les critiquer, il y a tout une partie d'entre nous qui feraient bien de trouver des nouveaux moyens de production. (ça c'est mon avis, et je pense que ça vaut le coup de continuer à faire pression sur l'état, mais pas en diabolisant ces acteurs là. D'autant que bien souvent ils ne sont pas armés pour répondre.)
En revanche, oui, il y a des organisateurs qui se foutent de la gueule du monde, mais pas forcément ceux qu'on voit le mieux.
Le discours me parait d'autant plus intenable que les plus gros festivals français reposent TOUS sur un OFF... Qui est prêt à faire une levée de bouclier contre Aurillac, Chalon...
Ce serait impensable. Et sans doute dangereux justement pour les "Professionnels".
Cela dit, je comprends bien qu'on soit énervé...
Juste pour reprendre la phrase du début, et pour résumer, je crois que ces deux notions n'ont au fond rien à voir. C'est un argument "à deux balles" comme on dit.
Pardon pour la prise de position non consensuelle.
Ne pas jouer grâce à l'argent public ça veut pas dire jouer gratuit.
Des bises du lac.
Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8
Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de
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