Enfin Julos Beaucarne cité par Morel tout à l'heure. Beau texte tellement simple, d'un "batteur de planche" (sa lettre ouverte après l'assassinat de sa femme)

"Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée ; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! Comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.

En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.  »

Julos - nuit du 2 au 3 février 1975.

Cette abominable carnage pue le facho à plein nez bordel !!

Le facho de partout, bien planqué derrière ses dieux, ses discours de fric et ses analyses «  pragmatiques  »... tout un sac de gens qui se reconnaissent entre eux, et trouvent leur étrange virilité morbide à ne valoriser que les coquilles brisées des omelettes. C'est quoi leur problème? maudire les émotions, être froidement une brut pour avoir l'air enfin sérieux ?

pffff...

des Bisous les loulous

B