Salut,
Tout est dans le titre du chapitre du rapport de l'institut Montaigne: "Réformer de nouveau et sans complaisance le régime des intermittents du spectacle, responsable pour 1 Mde chaque année du déficit de l’assurance chômage" On est plus dans une analyse mais dans une posture idéologique. Il ne s'agit pas de résoudre un problème structurel de l'assurance chômage, mais de désigner des coupables (les intermittents qualifiés de "responsables" du déficit) et de les punir "sans complaisance". Pour enfoncer le clou, ce n'est pas la première fois que nous sommes coupables, puisqu'il faut "de nouveau" réformer! La récidive est une circonstance aggravante en droit pénal. Le rapport de la cour des comptes est détourné au profit de cette posture. L'analyse confond le déficit de l'exercice et le déficit cumulé, ce qui fait de l'institut Montaigne au choix un club de nullités en comptabilité, soit un repaire d'ultralibéraux totalement malhonnêtes! Je vous laisse choisir. Si on suit l'analyse de l'institut Montaigne, le déficit ne devrait pas être de 1 milliard d'euros, mais de près de 10 milliards! Cela permet de justifier la thèse "l'intermittence est responsable en totalité du déficit de la caisse d'assurance chômage". Même la cour des comptes n'avait pas osé aller jusque là. Donc supprimons l'intermittence, on supprimera le déficit. On n'en est pas là, mais les mesures prônées vont dans ce sens: ceux pour qui ce régime d'indemnisation existe sont écartés de fait et le régime proposé favorise et renforce la permittence! Cela m'évoque (et il faudra le rappeler avec une lourde insistance le moment venu) l'équation de Jean Marie Le Pen: "3 milllions d'immigrés=3 millions de chômeurs". @+ Thierry
" type="cite"> Bravo à la CIP pour ses exposés brillants, pertinents et précieux ! |
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