Ce système qui revient à faire financer en partie notre « politique culturelle » par l’assurance chômage, est en outre l’objet de nombreux abus, la Cour des comptes ayant estimé à 15 % le nombre d’allocataires employés de manière quasi permanente par le même employeur (l’assurance chômage permettant alors aux intermittents d’accroître leurs revenus et aux employeurs de réduire leur masse salariale). Preconisations Instituit Montaigne... Ce système entraîne un déficit annuel de l’ordre de 1 Mde par an (soit un tiers du déficit 2010 et deux tiers du déficit 2011 de l’assurance chômage), à rapporter à une population de 273 000 cotisants (soit moins de 1 % de la population active), dont 106 000 environ ont été au moins une fois au chômage en 2010. Le déficit cumulé du système sur 10 ans s’élève à 9,1 Mde fin 2010, soit le montant de l’endettement total de l’Unedic à cette date99 Il aboutit finalement à verser une indemnité annuelle moyenne de 12 000 euros environ, 80 % des intermittents percevant un revenu annuel supérieur à 18 000 euros (c’est-à-dire supérieur au salaire médian) ! Sans imaginer réduire complètement le déficit, on pourrait : (i) augmenter de 50 % les taux de cotisation employeur et salarié (le taux employeur pouvant par ailleurs être modulé en fonction du taux de recours aux intermittents), (ii) réduire de 20 % le montant de l’allocation journalière (en moyenne 54 euros pour les artistes et 64 euros pour les techniciens100) et (iii) relever le seuil d’entrée dans le système de 507 à 550 heures. Ces mesures permettraient d’économiser entre 400 et 450 Me Bon noël Le 13/12/2012 22:49, Franck Halimi a écrit : " type="cite">Salut, c'est Franck de Bourgogne. |
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