Salut Christophe,
Ce n'est pas une ânerie, mais il faut voir l'intermittence à
l'aune de l'ensemble des métiers du spectacle, mais aussi du
cinéma. Les cachets et salaires y sont souvent bien plus élevés,
mais avec une activité encore plus discontinue et des périodes de
chômage plus longues entre 2 tournages. C'est pour cela que le
plafond de ressources salaires+indemnités nous apparaît
anormalement élevé vu de nos expériences lorsqu'il est établi à
1,75 fois le plafond SS.
@+
Thierry
PS: et je ne prends pas de point Godwin quand j'évoque le plafond
SS.
Le 26/03/14 13:02,
">
a écrit :
"
type="cite">
Vais pas me faire des amis.
Excusez moi je vais peut être dire une énorme ânerie par
ignorance.
Je comprend que si l'on
gagnait 2000 (exemple du cip) de salaire mensuel hors
assédics, se soit dur de supporter la carence , cependant,
nous ne devons pas être très nombreux à gagner de telles
sommes. (hors complément assédics)
Chez nous les intermittents
tournent autour de 800 euros mensuels en moyenne (hors
assédic) et certains travaillent depuis plus de 20 ans (arts
de la rue, nouveau cirque)
A la limite, je ne serais
pas outré par un plafonnement comme cela avait été évoqué. Au
delà d'une certaine somme pas d'assédics. Ou complément
jusqu'au plafond de cette limite.
Christophe
Le
26 mars 2014 à 11:42, Franck Halimi
"><
> a écrit :
Re Franck de Bourgogne.
Et
voili encore des éléments pour éclairer notre "lent
terne".
Ami calmant.
@+ Franck de Bourgogne
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• Aux intermittents qui
s’imaginent "sauvés"... : la franchise (différé de
paiement) dans le projet actuel de convention Unedic
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6904
à bien faire circuler
pour décrasser les illusions crée par les Scuds de
la com' des "partenaires asociaux" et du
gouvernement !
• Préambule de l’accord et
droits rechargeables - Analyse Recours Radiation N°1
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6903
Convention
assurance chômage
Un nouvel accord
régressif
mardi
25 mars 2014
Un nouveau projet d’accord
sur la convention assurance chômage vient de voir le
jour, celui-ci est bien loin d’être équilibré dans
son économie globale et bien loin d’être une
avancée.
Le futur régime sera
amputé de 800 millions d’euros, autant de moins pour
les privés d’emplois et leur revenu de remplacement.
Les droits rechargeables,
qui auraient pu être une avancée, seront au final
financés par les privés d’emploi eux même à hauteur
de 400 millions d’euros.
Les annexes 8 et 10
concernant les intermittents du spectacle ont certes
été préservées, mais là encore, au prix d’économies
drastiques. Ainsi, un plafond d’indemnités a été
fixé et il est prévu un différé de l’indemnisation.
Bref, le nombre de jours indemnisés sera réduit,
additionné à une augmentation de leur cotisation.
L’allocation forfaitaire
qui était de 57,4% passe à 57%.
Pour certains, en fonction
de l’indemnité supra-légale, la période de carence
va pouvoir être portée à 180 jours au lieu de 75
actuellement.
Les salariés de plus de 65
ans vont maintenant eux aussi cotiser, autant de
moins pour leur pouvoir d’achat déjà sérieusement
attaqué.
Dans le même temps, aucune
participation supplémentaire n’est demandée aux
entreprises, notamment celles qui ont le plus
recours à la précarité ou celles qui justement
génèrent le plus de privés d’emplois.
Pour la CGT, il ne fait
nul doute que sans les mobilisations qui ont eu lieu
durant cette pseudo-négociation, les régressions
auraient été plus importantes. La CGT appelle
l’ensemble de ses syndicats, les salariés et les
privés d’emploi à s’emparer de cette question et à
ne pas cesser la lutte.
Confrontés au chômage et
aux difficultés liées à la perte de leur emploi, les
travailleurs ne sont pas responsables de leur
situation. Ce sont les politiques économiques qui
dégradent l’emploi et les rémunérations.
C’est donc aux employeurs
de contribuer à la solidarité nationale pour
garantir une indemnisation décente et un retour à
l’emploi dans les meilleures conditions.
La délégation émet un avis
défavorable sur ce texte. La CGT va consulter ses
organisations sur cet accord dans les prochains
jours, tout en restant vigilante et actrice auprès
des pouvoirs publics qui vont devoir agréer où pas
cet accord.
Montreuil le 25 mars 2014
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