Salularue !
A la lecture des différentes prises de position du débat récurent en cours, je n'ai pas l'impression d'observer la grégarité de nos comportements. Au contraire, à chaque proposition, ou bien il y a une levée de bouclier, ou bien une volée de pavés. Je ne vois pas dans la démarche de Stef Filoque une intention de se brader, puisqu'en effet, d'une, il y a un paquet de solo en circulation, et de deux, il explique bien son plan d'action comme une étape structurante vers du mieux, car il y a du monde à convaincre localement, un travail à faire (re)connaître, de trois, qu'il vaut mieux bivouaquer chez des gens chouettes et faire de belles choses avec eux, plutôt que de reprendre la route du retour pour repartir deux jours plus tard... Enfin bref, je ne crois pas que quiconque est d'intérêt à se brader ou à organiser une grande braderie, fusse-t-elle autonome ou alternative. J'ai l'impression que chacun cherche une issue, une amélioration. Car, en effet, la situation ne s'arrange pas, surtout pas toute seul et surtout pas en ne faisant rien. Alors, il faut, bien sûr, faire gaffe à ne pas faire n'importe quoi, mais ne serait-il pas plus grave de ne rien faire ? Beaucoup de comportements aujourd'hui relèvent de la pensée fataliste suivante : "Quitte à être précaire et exploité, autant l'être de son propre fait". Quand l'illusion libérale fait que des milliers d'auto-entrepreneurs créent des entreprises et des richesses, sans même pouvoir créer leurs emplois... Quant à nous, il ne s'agit pas de nous mettre tous d'accord, ni, surtout, de nous diviser. Il n'y a pas une seule bonne solution, surtout toute cuite et tombée du ciel. Chez les grands moyens, nous nous sommes appropriés une méthode de travail collective et positive, transmise par Jacques Livchine, je vous la soumets : Voici les règles chronologiques du F.B.I. (le jeu des Fausses Bonnes Idées) : - 1 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon ! - 2 - Chacun doit proposer un principe, une piste, un développement, une idée. - 3 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon ! - 4 - Chacun doit abonder, renforcer le principe et nourrir le développement d'au moins une idée d'un des autres. - 5 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon ! - 6 - Nous nous répartissons le travail de fond et de forme en groupe, en fonction des inspirations, des aspirations, des excitations et des volontés, et non en fonction de "l'auteur, propriétaire de l'idée source". - 7 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon ! - 8 - Une de ces avancées est choisie, parce qu'elle reçoit beaucoup de compléments, de compliments et de précisions, pour être réaliser ensemble, en premier. - 9 - Rien n'est nul, puisque tout peut être bon ! - 10 - Chacun se prépare à donner le meilleur, pour soi et pour tout les autres. C'est une méthode où, quand on l'ouvre, c'est pour dire quelque chose qui construit, et non qui détruit ; et quand on cesse de parler, c'est pour passer à l'action et non pour se faire la gueule. Rhû ! Bouèb les grands moyens Le 31/01/2013 11:48, Fabien moretti a écrit : " type="cite"> |
Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.