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[rue] Re: Re: Convention collective privée = une mise à mort programmée des arts de la rue


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  • To: Liste Rue < >
  • Subject: [rue] Re: Re: Convention collective privée = une mise à mort programmée des arts de la rue
  • Date: Sat, 18 Feb 2012 11:06:02 +0000 (GMT)
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Les Abus syndicaux répondent aux Abus patronaux, pendant que la Fédé (Heuuu... je cherche un verbe mais j'en trouve pas ?!? ) en Universitée Buissonniere des arts de la rue.

Comme disait ma Grand-mère morte pleine de bon sens: "on peut pas être à la buvette et sur le stade"


 
Dénoncez vos voisins sur : http://www.goobi.fr 

De : Thierry Decocq < >
À : nicolas < >;
Envoyé le : Samedi 18 février 2012 9h48
Objet : [rue] Re: Re: Convention collective privée = une mise à mort programmée des arts de la rue

Le 18/02/12 07:46, nicolas a écrit :
> Merci Yannis pour ces précieuses explications. Je comprends parfaitement la façon dont tu as agis et les difficultés que tu as pu rencontrer lors de ta mission pour faire entendre ta voix.
>
> Il ressort de ce que tu dis:
> 1)- Que la Fédé n'a pas été assez présente sur le coup
> 2)- Que les partenaires assis en face de nous n'en sont pas car ils ont une méconnaissance totale de nos réalités économiques et de nos pratiques
> 3)- Que si la Fédé et ses adhérents ne se bougent pas maintenant, on est mort ou totalement hors la loi d'ici la fin de l'année
>
> Il ressort du peu de réaction sur les listes plusieurs conclusions possibles:
> 1)- Soit tout le monde est déjà mort
> 2)- Soit tout le monde est en vacances
> 3)- Soit la majorité d'entre nous sont dépassés par l'aspect technico-juridique des conventions collectives et ne mesurent pas les enjeux du problème
>
> J'en déduis qu'il est essentiel:
> 1)- D'expliquer ce qu'est une convention collective et les enjeux qui y sont liés
> 2)- De définir ce qui caractérise notre secteur et ce que nous souhaiterions voire figurer dans une convention collective
> 3)- De demander à la Fédé des arts de la rue de défendre aujourd'hui ce qu'elle n'a pas défendu hier
> 4)- D'adhérer en masse à la Fédé pour qu'elle ait un vrai poids dans des négociations qui s'avèrent difficiles, car la Fédé n'a pas le statut de syndicat, ni d'employeur, ni de salariés: par choix politique, elle représente la diversité de notre secteur d'activités en laissant se cotoyer dans les rangs de ses adhérents, des employeurs et des employés, mais aussi des villes, des élus, des spectateurs... C'est une grande force, mais aussi une faiblesse dans ce système qui ne reconnaît de légitimité qu'aux syndicats pour négocier. Qui plus est, il ressort de ce que dit Yannis qui était le seul représentant d'un syndicat de compagnies, que seuls des représentants de lieux, et des salariés permanents de lieux, ont planché sur la définition de la tournée et les rapports avec les intermittents. On croit rêver.
>
> Bien à vous,
> Nicolas Soloy
Salut Nicolas,

Très belle synthèse.

Il ne reste à ajouter que la menace qui plane sur la Rue concerne une bonne partie des artistes, groupes et compagnies qui n'ont pas atteint la "taille critique" pour tenir le choc dans la convention collective. C'est donc tout un pan du secteur qui est menacé (avec à la clé un retour massif vers le black).

Et il ne faut pas oublier pour autant que les conventions collectives ont leur rôle à jouer. Elles définissent des droits salariaux qu'il faut défendre car ils protègent au dumping social et une commission européenne qui considère que notre système d'intermittence est anormal.

Bref, ce n'est pas simple!

Je pense que quelques uns d'entre nous peuvent se lancer dans une analyse critique de la convention collective (tout n'est pas négatif, loin de là) pour que nous arrivions avec des propositions et non une simple opposition. Parallèlement il faut prendre date auprès du ministère pour porter le message des compagnies d'arts de la rue (ça s'appelle du lobbying il me semble).

Il faut bien sûr qu'au moins sur ce combat les artistes et compagnies nous rallient en masse pour donner du poids à notre action (il faut admettre la possibilité de laisser de côté nos petites querelles et crises d'ego pour aider à cela).

J'aimerai aussi (Franck de Bourgogne, si tu es là...) avoir l'avis du CIP-IdF. Ce n'est pas toujours facile entre nous mais là, il y a un intérêt commun et supérieur à défendre.

@+

Thierry








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